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Le problème des singularités en climatologie 1
Author(s) -
MUELLER W.
Publication year - 1980
Publication title -
eppo bulletin
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.327
H-Index - 36
eISSN - 1365-2338
pISSN - 0250-8052
DOI - 10.1111/j.1365-2338.1980.tb02623.x
Subject(s) - physics , humanities , philosophy
Les singularités en climatologie, dont la signification a longtemps été controversée, se rapporte à L'existence de fréquences relatives dépassant sensiblement les écarts de certains éléments météorologiques (ou d'une combinaison de certains éléments rnétéorologiques) à certaines époques de L'annee sous latitudes moyennes. II est certain que la prise en considération de données quotidiennes, exprimant le risqué qu'une combinaison de valeurs bio‐météorologiques soit dépassée, améliore sensiblement la connaissance de la réponse biologique, et donc L'importance pratique des modèles de prévision. La fréquence relative statistiquement etablie d'une certaine singularite clirnatique au cours de 10, 20 …. n années d'observation (assez variable en fonction des oscillations climatiques) se révèle souvent décisive, par exemple, pour la réussite d'une récolte. L a singularité des « Saints de glace » (entre le 7 et le 14 mail en Europe occidentale et centrale a moins d'importance sur les dommages que subissent les plantes que ceux qu'entraine la singularité de la mi‐juin, en admettant que les températures et le taux d'humidité soient les mêmes. L'utilisation potentielle des singularites dans L'établissement de modéles réalistes prévisionnels de lutte contre les déprédateurs est démontrée. Climatological singularities, whose significance has long been debated, are relative frequencies which exceed certain deviations in particular meteorological conditions (or combinations of these) from the seasonal norm in medium latitudes, which may recur year by year with a certain regularity. Knowledge of the probability that certain meteorological values will be surpassed on given days is undoubtedly useful for the understanding of biological responses, and therefore for forecasting models. The statistical frequency of particular singularities over 10, 20 or more years (which will vary in relation to climatic oscillations) is often critical for the success of certain crops. Assuming the temperature and humidity of the air to be the same, the early May singularity (“Eisheilige” 7–14 May) in Western and Central Europe is probably less important than the mid‐June singularity as far as damage to plants is concerned. These singularities can usefully be included in realistic forecasting models in plant protection.