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Biologie du doryphore
Author(s) -
BERRE J.R. Le,
LOUVEAUX A.
Publication year - 1980
Publication title -
eppo bulletin
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.327
H-Index - 36
eISSN - 1365-2338
pISSN - 0250-8052
DOI - 10.1111/j.1365-2338.1980.tb01729.x
Subject(s) - humanities , forestry , geography , art
Des populations de doryphores sont réguliérement observées depuis 25 ans, au cours de deux visites annuelles. Ces visites ont lieu selon un parcours déterminé, le long du littoral occidental du Département de la Manche. Les dénombrements d'adultes, de pontes et de larves sont effectués par échantillonnage dans une centaine de cultures. Des données quantitatives et suivies ont été recueillies sur la progression de la contamination par les doryphores, soit par déplacement au sol, soit par vol, dans les nouvelles cultures de printemps. La densité des populations imaginales et larvaires et ses variations d'année en année sont connues pour une vingtaine de localités du littoral. Le taux moyen de multiplication des imagos parfaits printaniers (Ipp) reste élevé en dépit de la lutte obligatoire contre le doryphore. Les causes des importantes fluctuations numériques observées tiennent assurément aux caractéristiques biologiques de l'insecte et aux façons culturales propres à la région. La connaissance des caractéristiques du potentiel biotique du doryphore est essentielle à une meilleure compréhension de la dynamique des populations dans le Cotentin et concerne directement le problème de la protection des lies Anglo‐Normandes. Ce sont en particulier les capacityés de dispersion et de résistance au jeǔne des Ipp qui ont été analysées au laboratoire alors que le test de l' envol est utilisé comme critère pour expérimenter la capacityé de dispersion du ravageur. L'aptitude à l'envol des doryphores printaniers, qui est nulle immédiatement après l'émergence du sol, croǐt pendant les 10 premiers jours à 25 o C. L'éclairage continu épuise rapidement les individus et le jeǔne prolongé ainsi que l'absence d'eau en augmentent la mortalité, mais la capacityé d'envol des survivants reste néanmoins élevée.