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Experiments and Control Actions by Ultra‐low Volume Spraying Against Forest Pests
Author(s) -
SCHINDLER U.
Publication year - 1973
Publication title -
eppo bulletin
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.327
H-Index - 36
eISSN - 1365-2338
pISSN - 0250-8052
DOI - 10.1111/j.1365-2338.1973.tb02099.x
Subject(s) - hectare , toxicology , environmental science , aerial application , horticulture , agricultural engineering , forestry , agriculture , geography , engineering , biology , ecology , pesticide
The results obtained in experimental ULV‐applications of insecticides with portable knapsack sprayers and helicopters during 1967–1971, were mostly good. The method proved technically practicable and the biological effect was often better than with conventional spraying because with ULV‐application, more small droplets are deposited on the insects. The recommended quantities per hectare for 3 active ingredients against some species of sucking insects, beetles and larvae of butterflies and sawflies are listed in table 1. As regards eventual harmful side‐effects, care and the use of materials with low toxicity are recommended. Because of the possible drift of the mostly about 50μ droplets, the ULV‐method is of use in large woods in Central Europe but cannot be recommended for small parks and especially not near agricultural land, orchards and vineyards. Also, ULV‐spraying should not be applied, where people gather mushrooms and berries and where bees are kept. So far, no side‐effects specific to ULV‐application, as opposed to conventional spraying, are known. Some important advantages of the ULV‐method are the following: an enormous reduction in the number of take‐off and landing operations, resulting in greater safety for the pilots, aircraft payloads provide for greater coverage, no water or oil diluents are required (this is important if the water supply sets problems), there is no need for water tankers and mixing machines, so that storage and transport costs are greatly reduced (S imon , 1966, 1969). Resume Expériences et campagnes de lutte contre les ravageurs forestiers au moyen de pulvérisations ULV Les résultats obtenus avec les essais d'application ULV d'insecticides effectués de 1967 à 1971 à l'aide de pulvérisateurs à dos et en épandage à partir d'hélicoptères ont été assez satisfaisants. La méthode s'est révélée techniquement praticable et son efficacité biologique a été souvent meilleure que celle des traitements classiques, ce qui s'explique par le fait qu'avec les procédés ULV un plus grand nombre de fines gouttelettes se dépose sur les insectes. Des recommandations ont pu être établies concernant le dosage à l'hectare de produits ULV à base de malathion, de diméthoate et de bromophos‐éthyl pour la lutte contre certaines espèces d'insectes suceurs, de coléoptères et de larves de lépidoptères et de tenthrèdes (cf. tableau 1). Ces chiffres, que reproduit le tableau 1, varient sous l'influence des qualités systémiques des produits, de la sensibilité de différentes espèces et de leurs stades évolutifs, ainsi que de la hauteur et de la densité des forêts (cf. tableau 2). L'essai de lutte le plus important, effectué par hélicoptère, a été dirigé contre Coleophora laricella Hbn. (cf. tableau 3). En ce qui concerné la lutte contre les cryptogames, Lophodermium pinastri (Schrad.) Chev. par exemple, les émultions ULV appropriées font encore défaut. En désherbage, le 2,4,5‐T concentré a donné de bons résultats, mais avec de tels produits le problème des dégâts par dérive se pose de façon plus aiguë. Pour contrecarrer le risque d'éventuels effets secondaires indésirables, les traitements doivent être appliqués avec le plus grand soin en utilisant, de préférence, des produits de faible toxicité. Etant donné la forte probabilité de dérive des gouttelettes, dont la plupart ne mesurent que 50μ, les techniques ULV, qui trouvent une application utile pour le traitement de larges étendues forestières en Europe centrale, sont au contraire à déconseiller dans de petits parcs et surtout à proximité des terres cultivées, des vergers et des vignobles; il faudrait les proscrire également aux endroits visités par les chercheurs de champignons ou de petits fruits, et là où l'on se consacre à l'apiculture. Parmi les avantages que présente la méthode ULV, les plus importants sont les suivants: nombre de décollages et atterrissages considérablement réduit, ce qui améliore la sécurité des pilotes; accroissement de la capacité de l'aéronef quant à la superficie traitée; diminution très sensible des frais de stockage et de transport par la suppression de l'emploi d'eau ou de diluants huileux, et partant, de camions‐citernes ou de machines de malaxage.