Morphometries and reproduction in a population of springbok Antidorcas marsupialis in the semi‐arid southern Kalahari

Summary The timing and duration of the male rut were monitored in a population of springbok in the Kalahari from 1984. Timing was random and could not be related to any proximate factor; the duration varied from 5 to 23 days. Springbok rams were shot or captured in the hot‐wet, cold‐dry and hot‐dry seasons from 1988 to 1992. Body condition and testicular exocrine and endocrine functions were measured. Territorial and non‐territorial rams were treated in the same way. All body measurements were lower for non‐territorial than for territorial rams, but only neck girth differed significantly. Captured animals were stimulated with GnRH and plasma testosterone concentrations were measured over 90 min. Overall, non‐territorials showed a greater response than territorial rams. The response of territorial rams to GnRH at the beginning of a rut was significantly less than the response 1 week later. Ewes came into oestrus shortly after the beginning of the male rut; in four of the past five years lambing peaked in the hot‐wet season. Rams appeared to be physiologically capable of reproductive activity throughout the year, and responded to various stimuli by exhibiting rutting and/or mating behaviour. The possible stimuli are discussed. Résumé On a surveillé l'occurence et la durée du rut des mâles dans une population de springboks du Kalahari depuis 1984. L'occurence semblait se faire au hasard et ne répondre à aucun facteur évident; la durée allait de 5 à 23 jours. On a tué des springboks mâles en saison chaude et humide, froide et séche, et chaude et sèche, de 1988 à 1992. On a mesuré la condition physique ainsi que les fonctions testiculaires exocrines et endocrines. Les mâles ont tous été traités de la même fa¸on, qu'ils soient territoriaux ou non. Toutes les mensurations corporelles étaient plus petites pour les mâles non territoriaux que pour les mâles territoriaux, mais seul le tour de cou différait significativement. On a stimulé des animaux capturés avec du GnRH et mesuré les concentrations de testostérone dans le plasma au bout de 90 minutes. En général, les mâles non territoriaux montraient une réponse plus forte que les mâles territoriaux. La réponse des mâles territoriaux au GnRH administré au début du rut était significativement moindre qu'une semaine plus tard. Les femelles entraient en chaleur peu après le début du rut des mâles, et pour quatre des cinq dernières années, la mise‐bas a culminé pendant la saison chaude et humide. Les mâles semblaient physiologiquement capables d'avoir une activité reproductrice tout au long de l'annee et répondaient à différente stimuli en exhibant un comportement de rut ou d'accouplement. On discute des stimuli possibles.