Status and trends of some large mammals and ostriches in Waza National Park, Cameroon

Summary An aerial sample count of large mammals and ostriches was carried out in the Waza National Park, Cameroon, using systematic transect sampling. Total population estimates are given and distribution maps are presented for seven species. Results are compared with three previous estimates. Population sizes of giraffe, roan antelope, and topi showed a limited increase since 1977. Rather surprisingly, the population of kobs, the most abundant larger herbivore, had increased dramatically. Red‐fronted gazelle and ostrich seemed to maintain their stock. Elephants showed a significant increase of 9·3% per annum since 1977. It is recommended that quantitative data be collected on the increasing elephant crop damages and that measures be taken to limit human/elephant conflicts. The Acacia seyal zone appeared to be an important wildlife habitat. It is suggested that this habitat should be permanently monitored given the increase in wildlife numbers and the changes in local hydrological conditions. The cost of the aerial survey was about US$2·30 per km 2 , a quite expensive operation for local low‐budget Wildlife Department and Research Institutes. Résumé On a effectué un dénombrement aérien échantillon des grands mammiféres et des autruches dans le Parc National de Waza en utilisant un échantillonnage systématique par transect. On présente les estimations totales des populations et des cartes de distribution de sept espèces. On compare les résultats avec trois estimations antérieures. Les effectifs des girafes, des hippotragues et des topis (damalisques) montraient une croissance modérée depuis 1977. Il était plus étonnant de constater que la population de cobes de Buffon, les grandes herbivores les plus abondants du parc, avait augmenté de façon spectaculaire. Les nombres de gazelles à front rouge et d'autruches semblaient stationnaires. Les éléphants présentaient une augmentation significative de 9,3% par an depuis 1977. On recommande de rassembler des données chiffrées sur les dommages croissants que les éléphants infligent aux récoltes et de prendre les mesures nécessaires pour limiter au mieux les conflits hommes‐éléphants. La zone à Acacia seval semblait être un habitat important pour la faune. On suggère de surveiller cette zone en permanence etant donne I'accroissement du nombre d'animaux sauvages et les changements des conditions hydrologiques locales. Le coût de la recherche aérienne s'est élevé aux environs de 2,30 dollars par km 2 , une opération plutôt onéreuse pour le budget limité du Département de la Faune et des instituts de recherches nationaux.