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Movements, activity, and prey relationships of African wild dogs ( Lycaon pictus ) near Aitong, southwestern Kenya
Author(s) -
FULLER TODD K.,
KAT PIETER W.
Publication year - 1990
Publication title -
african journal of ecology
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.499
H-Index - 54
eISSN - 1365-2028
pISSN - 0141-6707
DOI - 10.1111/j.1365-2028.1990.tb01168.x
Subject(s) - predation , wildebeest , biology , zoology , habitat , ecology , geography , national park
Summary A pack of 17–43 African wild dogs living in southwestern Kenya was located on 55 days during January 1988‐June 1989 when it ranged over at least 650 km 2 . During mid‐July to mid‐August 1989 the pack was monitored daily and ranged over 250 km 2 , travelling an average of at least 10 km per day. Dogs killed most often just before or within 2 hours after sunrise and within 1 hour after sunset. After dogs started hunting they generally travelled 1–2 km in about 30 minutes before they killed. Thomson's gazelle were killed most often (67% of 60 kills), and their biomass (48% of total) was equal to the combined biomass of the next two most common prey, impala (24%) and wildebeest (25%). The importance of impala as prey probably reflected the relative abundance of bush and mixed habitat in the area. 74% of the 38 Thompson's gazelles killed by the dogs were adults. The dogs killed an average of at least three animals per day, regardless of size or composition of the pack, and the mean minimum consumption rate of edible meat was 1.7 kg prey/dog/day or 0.07 kg prey/kg dog/day. In general, per capita food consumption by wild dogs is related to pack size, the presence of young pups and prey availability. No predation on domestic livestock by wild dogs was reported during interviews with local Masai herdsman at twenty manyattas within the pack's range. Spotted hyaenas were absent from 59% of wild dog hunts and kills and were usually chased and attacked by the dogs when present. Hyaenas scavenged, but did not appropriate, any wild dog kills and lions stole only one. Résumé On a localisé une meute de 17 à 43 lycaons dans le sud‐ouest du Kenya, observée 55 jours entre janvier 1988 et juin 1989; sa distribution s'étendait alors sur au moins 650 km 2 . De mi‐juillet à mi‐août 1989, la meute était suivie tous les jours et couvrait une superficie de plus de 250 km 2 , parcourant en moyenne une distance de 10 km par jour. Les lycaons tuaient le plus souvent juste avant ou dans les deux heures aprb le lever du soleil et pendant l'heure qui suivait le coucher du soleil. Quand ils avaient commencéà chasser, ils parcouraient généralement 1–2 km en 30 minutes environ avant de tuer. C'étaient le plus souvent des gazelles de Thomson (67% des 60 proies) et leur biomasse (48% du total) était égale au total de celle des deux proies les plus fréquentes après elles, l'impala (24%) et le gnou (25%). L'importance de l'impala en tant que proie reflète probablement l'abondance relative de fourrés et de biotopes mixtes dans cette rkgion. 74% des 38 gazelles de Thomson tuées étaient adultes. Les lycaons tuaient en moyenne trois animaux par jour minimum quelles que soient la taille et la composition de la meute, et le taux de consommation minimum était de 1.7 kg de proie/lycaon/jour ou, en viande consommable, 0.07 kg de proie/kg de lycaon/jour. En général, la consommation individuelle des lycaons est liée à la taille de la meute, à la présence de jeunes et à la disponibilité en proies. On n'a rapporté aucune prédation d'animaux domestiques par les lycaons lors de conversations avec les Masai habitant les 20 manyattas incluses dans le territoire de la meute. Les hyènes tachetées étaient absentes dans 59% des cas lors des chasses des lycaons et étaient habituellement éloignées et attaquies lorsqu’ elles étaient présentes. Les hyènes sont des charognards mais ne s'approprièrent aucune proie des lycaons, les lions n'en volèrent qu'une.