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Gorillas' time feeding: aspects of methodology, body size, competition and diet
Author(s) -
HARCOURT A. H.,
STEWART K. J.
Publication year - 1984
Publication title -
african journal of ecology
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.499
H-Index - 54
eISSN - 1365-2028
pISSN - 0141-6707
DOI - 10.1111/j.1365-2028.1984.tb00696.x
Subject(s) - competition (biology) , biology , body weight , zoology , primate , gorilla , adult male , ecology , demography , paleontology , sociology , endocrinology
Summary Suspicions that previous results for time spent feeding by individual gorillas were too low are confirmed with more refined methods and a greater quantity of data. We found that adults (> 8 years) spent about 45% of the day feeding, compared to the former value of about 30%. Immatures increased their time feeding on solid food up to about 5 years by which time they had reached adult feeding times. No significant differences were found between the sexes. Previous results were too low probably because of bias introduced in scan samples by feeding animals being less visible than others, a problem not important with the focal animal sampling used in this study. The finding that adult males spent at least as much time feeding as did adult females contrasts with a number of other primates. Whilst perhaps partly due to adult males being so much larger than females, it could also be because the males' priority of access to resources is not very beneficial to them in an environment in which food is abundant and widespread. Comparisons with other primate species indicate that body size, competition and diet are all important factors, their effect varying with species and environment. Among primates as a whole, the recalculation of gorillas' time spent feeding reinforces Clutton‐Brock & Harvey's previous finding of a significant positive relation between body weight and percent foliage in the diet, but negates their suggestion of an inverse relation between percent foliage in the diet and time spent feeding. Résumé Grâce à des méthodes plus raffinées et de plus nombreuses données, on a pu confirmer que les résultats précédents concernant le temps passéà se nourrir chez le gorille étaient trop bas. Nous avons trouvé que les adultes (plus de 8 ans) passaient environ 45% de la journée à se nourrir, alors que les observations précédentes mentionnaient 30%. Les immatures allongent leur temps de nourrissage en aliments solides jusqu'à l'âge de 5 ans, où ils atteignent le temps de nourrissage des adultes. On n'a pas observé de différence significative entre les sexes. Les résultats précédents étaient trop bas probablement à cause du biais induit par des individus qui se nourissent étant moins visibles, un probléme mineur avec un animal èchantillon unique utilisé dans cette étude. La constatation que les mâles adultes passent au moins autant de temps à se nourrir que les femelles adultes contraste avec un grand nombre d'autres primates. Ce serait partiellement dû au fait que les mâles adultes seraient tellement plus grand que les femelles, mais peutêtre aussi parce que la priorité d'accès des mâles aux ressources alimentaires n'est pas très bénéfique pour eux dans un environnement où la nourriture est abondante et dispersée. Des comparaisons avec d'autres primates indiquent que la taille du corps, la compétition et le régime alimentaire sont tous des facteurs importants, leurs effets variant selon l'espéce et l'environnement. Parmi l'ensemble des primates, la recalculation du temps de nourrissage chez le gorille renforce l'observation de Clutton‐Brock & Harvey d'une relation positive significative entre le poids du corps et le pourcentage de feuillage dans le régime, mais s'oppose à leur suggestion d'une relation inverse entre le pourcentage de feuillage dans le régime et le temps passéà se nourrir.