The decline of large mammal populations on the Lake Rukwa grasslands, Tanzania

Summary The flood plains of the Lake Rukwa basin have been studied intensively by the International Red Locust Control Organization. Lake levels have been shown to vary cyclically, drying completely approximately every 30 years. Changes in water level affect large mammal populations, especially species associated with the alkaline short grasslands of the lake edge: zebra, topi and puku. Descriptive information from accounts of early travellers has been used to document changes from the 1890s. Quantitative data are available from Wildlife Division cropping schemes and aerial reconnaissance during the 1960s and 1970s. Populations decline during high lake level periods and rise during low lake level periods. The present very high lake level and increasing scale of human settlement have isolated one major game area; populations there may be faced with extinction. Other populations are at a very low level but as they remain in contact with large permanent populations, their future is not critical. RÉSUMEÉ Les plaines inondées du bassin du lac Rukwa ont été intensivement étudiées par l'Organisation Internationale de Contrǒle de la sauterelle rouge. On a montré que le niveau du lac variait cycliquement pour s'assécher complètement tous les 30 ans environ. Ces changements du niveau de l'eau influencent les populations des grands mammifères, particulièrement les espèces associées aux prairies alcalines rases des bords du lac: le zébre, le topi et le cob de vardon. Une information descriptive provenant des récits des premiers voyageurs fut utilisée comme documentation sur les variations depuis les années 1890. On a pu disposer au Département de la Faune des données quantitatives des programmes de prélèvements et des recensements aériens entre 1960 et 1970. Les populations diminuent durant les périodes où le niveau est haut et augmentent durant celles où le niveau est bas. Le niveau actuel très élevé du lac et l'augmentation générale des établissements humains ont isolé une zone majeure pour la faune: ces populations‐là sont menacées d'extinction. D'autres populations sont à unniveau très bas, mais comme elles restent en contact avec d'importantes populations permanentes leur avenir n'est pas critique.