Premium
The size of African forest artiodactyls as determined by the vegetation structure
Author(s) -
DUBOST G.
Publication year - 1979
Publication title -
african journal of ecology
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.499
H-Index - 54
eISSN - 1365-2028
pISSN - 0141-6707
DOI - 10.1111/j.1365-2028.1979.tb00452.x
Subject(s) - undergrowth , vegetation (pathology) , environmental science , physical geography , mathematics , forestry , geography , ecology , geometry , biology , medicine , pathology
Summary An analysis of the undergrowth vegetation was carried out near Makolou, in N. E. Gabon. One hundred equally spaced sample plots were analysed on 1 ha of forest that was considered representative of the region. On each plot leaves were removed over a ground surface of 2 m 2 , leaving the woody stems. Tracings were made of the stems present at different heights by means of a powerful lamp projected onto a paper screen. The 100 tracings were analysed in strips 10 cm wide from the ground to 1.60 m. All stems in the middle of each strip were counted by diameter class. We thus obtained a curve of the frequency of woody stems as a function of height and were able to calculate the effective hindrance to which terrestrial herbivores are subjected. This curve, which gradually decreases overall, shows a number of steeper and flatter areas. Most of the ruminants present in the study area have a mean shoulder height which corresponds to the zones of inflection of the curve: they are found at the end of a steep section and just before a flat area. They thus appear to avoid many obstacles compared to a slightly larger hypothetical species, but encounter only a few more than a slightly smaller one, and the balance is therefore positive. By calculating the different balances by intervals of 5 cm for animals of shoulder heights of between 15 cm and 155 cm, one can calculate the most favourable heights as determined by the vegetation. Seven of the nine ruminants studied are precisely located in different optimal size ‘niches’ thus determined. Only the largest advantageous height class (140–150 cm) is not occupied by a species. The two smallest species, C. monticola and H. aquaticus , are in a size class that is disadvantageous. It appears that they are able to succeed in this niche because of etho‐ecological features on the one hand, and anatomical ones on the other. Non‐ruminant artiodactyls (Suids), and the large rodent ( A. africans ) are apparently not subject to limitation by the vegetation density. The determination of the height of ruminants by the vegetation structure is very precise, within an order or a few cm. Résumé Près de Makokou, dans le nord‐est du Gabon, a été effectuée une analyse de la végétation du sous‐bois. Sur un hectare de forêt, qui avait été jugé représentatif de la région, nous avons réparti 100 points de mesure également espacés les uns des autres, c'est‐à‐dire précisément tous les 10 mètres. A chaque endroit, nous avons retiré toutes les feuilles des arbustes et plantules sur une surface au sol de 2 m 2 ; par contre, tous les supports ligneux ont été scrupuleusement respectés et Iaissés en place. Une lampe puissante, placée en retrait, projetait, sans déformation, I'ombre de ces tiges et branches sur un écran de papier, permettant ainsi leur relevé. Les 100 relevés ont été analysés par bande de 10 cm depuis le sol jusqu'à une hauteur de 1.60 m. Tous les brim ont été comptés au milieu de chaque bande et répartis par classes de diamétre. On a ainsi obtenu une courbe de fréquence de ces supports ligneux en fonction de la hauteur, ce qui a permis de calculer la densité des obstacles qui s'opposent à la progression des gros Vertébrés terrestres. Cette courbe décroit graduellement, mais montre une série d'accé1érations et de ralentissemmts. La plupart des Ruminants présents dans la région ont une hauteur au garrot moyenne qui correspond aux zones d'inflexion de la courbe: ils se trouvent placés à la fin d'une acclération de la décroissance du nombre de brins, juste avant un ralen‐tissement ou un plateau. Ils évitent donc beaucoup plus d'obstacles que des espéces qui seraient 1égèrement plus grandes, et en rencontrent seulement un peu plus que celles qui seraient Iégèrement plus petites. Pour ces Ruminants, le bilan est donc positif. En calculant de la sorte les différents bilans de 5 cm en 5 cm pour des animaux dont la hauteur au garrot varierait de 15 cm à 155 cm, on peut ainsi localiser les différentes hauteurs ‘favorable?, compte tenu de la végétation sept des neuf Ruminants étudiés se placent précisément dans les différentes’‘niches’ de taille ainsi déterminées, exception faite de la classe supérieure (140–150 cm) qui reste inoccupée. Les deux plus petites espètces, C. monticola et H. aquaticus , se trouvent dans une classe de taille désavantageuse. 11s y réussisent, cependant, grâce a des particularités éco‐étho‐logiques pour la première et à une spécialisation anatomique pour la seconde. Les Artiodactyles Non‐Ruminants ( Suidae ) et le grand Rongeur ( A. africanus ) ne sont apparemment pas sujets à de telles limitations par la végétation. La détermination de la hauteur des Ruminants par la végétation est très précise, de l'ordre de quelques cm.