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Étude sur les Cavités Nasales des Carnassiers.
Author(s) -
Anthony R. L. F.,
Iliesco G. M.
Publication year - 1926
Publication title -
proceedings of the zoological society of london
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.915
H-Index - 96
eISSN - 1469-7998
pISSN - 0370-2774
DOI - 10.1111/j.1096-3642.1926.tb02230.x
Subject(s) - humanities , physics , art
R ésumé . Les variations de forme des cavités nasales chez les Carnassiers suivent dans l'ensemble les variations de forme de la tête: par exemple, les cavités nasales des Viverridés sont étroites et allongées, celles des Félidés courtes et hautes. Il existe aussi, suivant les types, des variations quant à la disposition des os qui prennent part à la constitution des paiois des cavités nasales. A cet égard, l'ensemble des Pinnipèdes se montre différent de l'ensemble des Fissipédes. Les Carnassiers sont remarquables par le grand nombre de cornets qu'ils peuvent quelquefois posséder, par la grande ramescence de ceux‐ci et par un recouvrement beaucoup plus large que chez les Ongulés, par exemple, des ethmo‐turbinaux internes de la région moyenne, les uns par rapport aux autres. Le tableau ci‐dessous indique le nombre des ethmo‐turbinaux généralement existant dans chaque famille:— Au point de vue de la forme, de la disposition et du nombie de leurs cornets, les Carnassiers se divisent naturellement en deux grands groupes. Les Viverridés, Félidés, Hyænidés sont caractérisés par un faible nombre d'ethmo‐turbinaux, un maxillo‐turbinal peu élevé, mais développé dans le sens antéro‐postérieur, relativement simple de constitution. Les Ursidés, Mustélidés, Procyonidés sont caractérisés; 1°, par un nombre d'ethmo‐turbinaux sensiblement plus grand—ceux‐ci atteignent leur maximum de nombre chez les Ursidés où les ethmo‐turbinaux externes peuvent même comprendre 3 séries, ce fait paraissant être en rapport avec le grand développement de leurs organes olfactifs; 2°, par la complication de ces ethmoturbinaux; 3°, par un maxillo‐turbinal court, mais très développé de haut en bas, d'une constitution extrêmement complexe. On remarquera que ces deux groupes correspondent exactement aux Ailuroïdes d'une part et aux Arctoïdes de l'autre, sous ordres établis d'après un ensemble de caractères auxquels il faut maintenant ajouter ceux des cavités nasales. Les Canidés (Cynoïdes) sont à cet égard, comme à tous les autres, intermédiaires entre les æluroïdes et les Arctoïdes. On notera qu'au point de vue des cavités nasales, ils se rapprochent surtout des premiers. Les Pinnipèdes sont par le nombre, la disposition et la forme de leurs cornets, comme à tous les autres points de vue, de véritables Arctoïdes. Leur maxillo‐turbinal est semblable à un maxillo‐turbinal d'Ursidé ou de Mustélidé, atteignant même un plus grand volume et une beaucoup plus grande complication. La régression de leurs ethmo‐turbinaux tant en grandeur qu'en nombre est en rapport tout à la fois avec le grand développement de leur maxillo‐turbinal et avec le peu d'importance de leurs fonctions olfactives. Le méat inférieur est partout d'autant moins large que le maxillo‐turbinal est plus élevé: en effet, il est relativement spacieux chez les æluroïdes, beaucoup moins chez les Arctoïdes Fissipèdes, pratiquement supprimé chez les Pinnipèdes dont le méat moyen est aussi à peu près inexistant. Chez ces derniers animaux, il semble que le passage de l'air‐ aux voies respiratoires ne puisse guère se faire que par la bouche. Le conduit de Stenson, qui, comme l'on sait, s'ouvre dans le méat inférieur, est toujours perméable chez les Carnassiers. Au point de canal lacrymal, qui s'ouvre constamment dans le méat inférieur, il convient d'insister sur la particularité présentée par les Ursidés. Ces animaux ont deux trous lacrymaux, à chacun desquels correspond un canal lacrymal; de ces deux canaux lacrymaux, l'un s'ouvre dans le méat inférieur, l'autre dans le sinus maxillaire. Les sinus sont au nombre de 3 ou 4 suivant les types: frontal, fronto‐nasal et, quelquefois, chez certains types, fronto‐maxillo‐nasal, sphénoïdal, maxillaire. Par le fait d'une exception unique, ce dernier sinus n'existe pas chez le Chat; chez les grands Félins, et aussi chez les Procyonidés, il est de taille relativement réduite. Dans la cavité du sinus frontal (chez les Hyænidés), frontonasal ou fronto‐maxillo‐nasal, sont logés les ethmo‐turbinaux externes de la 2ème série, ou même ceux de la 3ème série chez les Ours, qui seuls possédent ces cornets. Chez les Pinnipèdes, il n'existe aucun sinus cranio‐facial.

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