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The sentimental city: the lost urbanism of Pierre Mac Orlan and Guy Debord
Author(s) -
Merrifield Andy
Publication year - 2004
Publication title -
international journal of urban and regional research
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 2.456
H-Index - 114
eISSN - 1468-2427
pISSN - 0309-1317
DOI - 10.1111/j.0309-1317.2004.00561.x
Subject(s) - urbanism , militant , right to the city , art , sociology , politics , art history , aesthetics , history , humanities , law , political science , visual arts , architecture
Behind a high stonewall surrounding a rural farmhouse in Auvergne, Guy Debord, the ex‐Situationist theorist and activist, retreated. The grungy, cheap‐thrill Parisian urbanism of his youth was no more. Paris had died in his arms of a fatal illness that has seen off other great cities. Economic forces and planning initiatives had assassinated his rebel underworld, and culprits are still at large, still awaiting trial in the people's court. This essay embraces Debord the other side of the wall, dialoging with Pierre Mac Orlan, one of his favorite novelists. In so doing, we enter the phantasmal zone of the sentimental city, the city both real and make‐believe, defunct and yet‐to‐be. Mac Orlan's ideas about passive and active adventuring are explored here, to unlock the Pandora's box of Debord's urbanism. The essay approaches the capitalist city with a poetic gloss and reveals a realm richer and deeper than most social scientific urban research can grasp. Alongside Mac Orlan, Debord retraces his steps through urban ruins, and recaptures an everyday melancholy of backstreets and damaged people, of twilight nooks and crannies and shadowy bars. In Debord's sentimental city, it isn't so much the past that one regrets as the future. Derrière un haut mur de pierre entourant une ferme d'Auvergne, s'est retiré Guy Debord, l'ancien théoricien et militant situationniste. L'urbanisme parisien minable et décadent de sa jeunesse n'existait plus. Paris était mort dans ses bras d'une maladie désastreuse qui a emporté d'autres grandes villes. Forces économiques et initiatives d'aménagement ont assassiné son milieu rebelle et les coupables courent encore, dans l'attente d'un procès populaire. Cet essai voit Debord de l'autre côté du mur en train de dialoguer avec Pierre Mac Orlan, l'un de ses écrivains favoris. Ainsi, nous entrons dans l'illusion de la ville sentimentale, ville à la fois réelle et imaginaire, défunte et survivante. Les idées de Mac Orlan sur l'aventurier actif et passif y sont examinées afin d'ouvrir la boîte de Pandore de l'urbanisme selon Debord. L'approche de la ville capitaliste revêt un vernis poétique, révélant un univers plus riche et plus profond que ce qui peut être saisi par la plupart des recherches urbaines en sciences sociales. Aux côtés de Mac Orlan, Debord revient sur ses pas, traversant des ruines urbaines, retrouvant une mélancolie au quotidien des bas‐quartiers et d'une pègre abîmée, des coins et recoins obscurs et des bars mal éclairés. Dans la ville sentimentale de Debord, ce n'est pas tant le passé que l'on regrette, mais plutôt l'avenir.