L'Allergie Croisee Tuberculinique, Microbienne et Trichophytinique

Conclusions et résumé Nos recherches nous ont permis régulièrement de constater au cours de séries de tests, que des sujets atteints d'affections allergiques microbiennes, dues par exemple au staphylocoque doré, comme les eczémas diathésiques, les eczématides de l'enfant et de l'adulte, et que des animaux atteints d'affections analogues, ne présentaient, malgré des tests positifs à la tuberculine ni dans le passé ni pendant des dizaines d'années que se sont poursuivies ces observations sur certains de ces sujets, aucune affection inte rcur rente par le bacille de Koch. Il a pu être de même constaté que des bovins tuberculeux ou des humains a tteints de lupus présentaient eux aussi des tests positifs non seulement à la tuberculine, antigène spécifique de leur allergie primaire, mais aussi au staphylocoque doré pathogène et à la trichophytine, sans pour cela offrir aucun fondement pathogénique à cette allergie microbienne croisée. Mais toujours dans tous ces cas on notait une forte augmentation des bêta‐globulines. Il apparaît donc que l'allergie microbienne quand elle est primaire semble bien exercer un pouvoir immunologique dominant et même prémunir contre le bacille de Koch. A l'appui de la prédominance du staphylocoque doré pathogène sur le bacille de Koch nous signalerons également le fait bactériologique suivant. Lors d'un ensemencement simultané sur milieu de Löwenstein du B.K. et du staphylocoque doré, en donnant une avance de 15 jours à l'ensemencement avec le B.K., seul le staphylocoque doré pathogène forme des colonies marquées et donne une couleur verte intense au milieu primitivement couleur coquille d'oeuf. L'ensemble de ces constatations nous a conduit à mettre en application pratique les résultats de ces recherches qui pourraient avoir une portée aussi imprévue qu'importante basée sur cette allergie croisée tuberculinique‐microbienne‐mycosique ou la primauté de l'allergie microbienne confère en même temps qu'une allergie tuberculinique une immunité contre la tuberculose. C'est ainsi que se poursuivent depuis plusieurs années des expérimentations sur des animaux, chez lesquels par une allergisation microbienne active, nous essayons d'obtenir dans des conditions bien établies une prémunition et peutêtre un traitement contre le Tubercule.