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La cartographie par externalisation ouverte de l'occupation du sol dans les milieux urbains denses : une évaluation à Toronto
Author(s) -
Vaz Eric,
Jokar Arsanjani Jamal
Publication year - 2015
Publication title -
the canadian geographer / le géographe canadien
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.35
H-Index - 46
eISSN - 1541-0064
pISSN - 0008-3658
DOI - 10.1111/cag.12170
Subject(s) - volunteered geographic information , valuation (finance) , geography , land use , regional science , land use planning , urban planning , cartography , environmental planning , regional planning , environmental resource management , business , civil engineering , engineering , environmental science , finance
Geo‐located information is increasingly important for regional decision making and spatial assessment. Toronto has witnessed rapid demographic and economic change over the last decades, making the Toronto region the fourth largest economic centre in North America. From a policymaker's perspective, understanding land use for planning purposes is critical for better urban planning. Such information is, however, conditioned by classical surveying and sophisticated remote sensing techniques, which are often costly and spatially not feasible. Only local knowledge and information can really bridge this gap, as urban land use in denser urban regions is often very fine‐grained information. Volunteered geo‐information (VGI) sources are fundamental tools for the assessment of urban land use patterns. This article identifies land use patterns using VGI and offers a comparative assessment with traditionally classified land use features from remote sensing imagery for Toronto. A parcel‐based analysis of the voluntarily shared spatial information is used and extended at a regional level, with an overall accuracy of 75 percent. Additionally, a per‐class analysis confirms which land classes can be well (or poorly) mapped, and what level of disagreement exists between our approach and official records. The findings confirm a promising outlook for harnessing VGI for urban land use mapping for Toronto. La cartographie par externalisation ouverte de l'occupation du sol dans les milieux urbains denses : une évaluation à Toronto Les informations géolocalisées prennent de plus en plus d'importance dans les processus de prise de décision et dans l'évaluation spatiale au niveau régional. Toronto a connu une évolution démographique et économique rapide au cours des dernières décennies, de sorte que cette région est devenue le quatrième centre économique en Amérique du Nord. Pour améliorer l'aménagement du territoire, il est essentiel que les responsables politiques puissent intégrer l'occupation du sol dans la perspective urbanistique. Toutefois, ce type d'information dépend de techniques classiques d'arpentage et de télédétection très poussées, qui sont souvent dispendieuses et inapplicables sur le terrain. Il est possible de combler cette lacune en utilisant des savoirs et informations de nature locale, étant donné que les données sur l'occupation du sol dans les régions urbaines plus denses sont souvent très détaillées. Les sources d'information géographique volontaire (IGV) sont incontournables pour l'évaluation des modes d'occupation du sol en milieu urbain. Dans cet article, on distingue à l'aide d'IGV des modes d'occupation du sol qui font ensuite l'objet d'une évaluation avec les éléments d'occupation du sol conventionnels tirés d'un traitement d'images de télédétection à Toronto. Une analyse des parcelles est menée à partir de l'information spatiale partagée volontairement, puis est élargie à l'échelle régionale avec une précision globale de 75 percent. En outre, une analyse par classes d'occupation du sol permet de vérifier celles qui peuvent être bien (ou mal) cartographiées ainsi que l'écart entre notre approche et les documents officiels. Il en ressort des perspectives prometteuses pour mettre à profit l'IGV afin de réaliser la cartographie de l'occupation du sol en milieu urbain à Toronto.