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The evolution of preferences and competition: a rationalization of Veblen's theory of invidious comparisons
Author(s) -
Eaton B. Curtis,
Eswaran Mukesh
Publication year - 2003
Publication title -
canadian journal of economics/revue canadienne d'économique
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.773
H-Index - 69
eISSN - 1540-5982
pISSN - 0008-4085
DOI - 10.1111/1540-5982.t01-3-00003
Subject(s) - concurrence , veblen good , humanities , rationalization (economics) , competition (biology) , premise , philosophy , economics , neoclassical economics , epistemology , biology , physics , ecology , quantum mechanics , quantum entanglement , quantum
.  We examine how preferences evolve by natural selection in a competitive environment similar to that characterizing much of our evolutionary past. We find that the evolutionarily stable preferences in this context exhibit a concern not only for absolute payoffs but also for relative payoffs, and that this intensifies the degree of competition relative to what obtains when players consider only absolute payoffs. We argue that this has consequences for the equilibrium population size. We argue that the premise of this analysis is consistent with the available anthropological evidence, and that the prediction is broadly consistent with the findings of experimental game theory. JEL Classification: C70 Evolution des préférences et concurrence: une rationalisation de la théorie des comparaisons désobligeantes de Veblen.  Les auteurs examinent comment les préférences évoluent par sélection naturelle dans un environnement concurrentiel qui ressemble à celui qui a caractérisé notre passéévolutionnaire, c’est‐à‐dire, un environnement de chasseurs et de cueilleurs. On découvre que les préférences évolutionnairement stables dans ce contexte révèlent un intérêt non seulement pour les résultats en termes absolus mais aussi pour les résultats en termes relatifs, et que cela intensifie le degré de concurrence par rapport à ce qui se passerait si les joueurs prenaient en compte seulement les résultats en termes absolus. En travaillant contre l’espèce si l’on peut dire, la sélection naturelle des préférences réduit les niveaux d’équilibre des populations en deçà de ce qui aurait prévalu si les préférences n’avaient pas évolué. Le postulat de base sur lequel cette analyse se fonde est compatible avec les résultats des travaux anthropologiques et les prédictions sont compatibles avec les résultats des travaux en théorie des jeux expérimentale.

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