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Rural Informal Savings and Credit Associations as Risk Managers and the Lessons for the Design and Execution of Rural Credit Schemes in Nigeria
Author(s) -
Eboh Eric C.
Publication year - 2000
Publication title -
african development review
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.654
H-Index - 32
eISSN - 1467-8268
pISSN - 1017-6772
DOI - 10.1111/1467-8268.00025
Subject(s) - transaction cost , loan , enforcement , information asymmetry , moral hazard , finance , business , database transaction , financial intermediary , financial services , actuarial science , economics , incentive , microeconomics , political science , computer science , programming language , law
This paper investigates the hypothesis that rural informal savings and credit associations persist, remain popular and flourish because they are able to resolve the problems of information asymmetry, transaction costs and related risks that are handled poorly or not at all by formal finance and rural credit schemes. Data for the paper emanated from two empirical studies of traditional savings and credit associations in south‐eastern Nigeria, the initial study in 1993 and a follow‐up study in 1998. The traditional savings and credit associations appear able to cope well with the risks associated with asymmetric information, transaction costs and moral hazard, through sustained locally valued diverse financial and non‐financial services, expense‐reducing techniques, locally adapted integrated loan guarantees and contract enforcement, and flexibility and convenience of loan services. While it is unrealistic to expect formal finance to emulate the risk coping techniques of these associations, it can and should at least learn from them and harness them. In addition to policy instruments that would reduce the information asymmetry, transaction costs and enforcement problems, the enhancement of complementary institutional and financial linkages between formal financial intermediaries and these associations are integral components of a dependable strategy to expand the frontiers of rural formal finance. Ce document analyse l’hypothèse selon laquelle les associations rurales informelles d’epargne et de crédit perdurent, restent populaires et se développent parce qu’elles sont capables de résoudre les problèmes d’asymétrie de l’information, de frais de transaction et des risques connexes que les programmes formels de financement et de crédit rural ne règlent pas de manière satisfaisante ou ignorent complètement. Les données utilisées sont empruntées de deux études empiriques sur les associations traditionnelles d’épargne et de crédit du Sud‐est du Nigeria. La première étude a été effectuée en 1993 et la seconde, un prolongement de la première, en 1998. Les associations traditionelles d’épargne et de crédit semblent en mesure de faire face aux risques liés à l’asymétrie de l’information, aux frais de transaction et au risque moral, à travers des services financiers et non financiers durables, diversifiés et localement appréciés, des techniques de réductions des dépenses, des programmes intégrés et adaptés aux conditions locales de garanties de prêts et d’application des dispositions contractuelles ainsi que des services de prêts souples et pratiques. Sil n’est pas réaliste de s’attendre à ce que les programmes de financement formels imitent les techniques utilisées par ces associations pour faire face aux risques, ceux‐là devraient tout tirer des enseignements de la réussite de celles‐ci et les mettre à profit. Outre les instruments de politique qui réduiraient l’asymétrie de l’information, les frais de transaction et les problèmes d’application des dispositions contractuelles, le renforcement des liens de complémentarité institutionelle et financière entre les intermédiaires financiers formels et ces associations fait partie intégrante d’une stratégieéiable d’expansion de la portée du financement rural formel.