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The Nigerian Capital Market: The First Three Decades of Operation, 1961–90
Author(s) -
Yohannes Lulseged G.
Publication year - 1999
Publication title -
african development review
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.654
H-Index - 32
eISSN - 1467-8268
pISSN - 1017-6772
DOI - 10.1111/1467-8268.00007
Subject(s) - market liquidity , market capitalization , stock exchange , financial system , stock market , economics , monetary economics , capital market , business , finance , paleontology , horse , biology
This paper examines the structure, evolution and performance of the Nigerian capital market. The number and branches of financial institutions increased significantly since its inception in 1960. So also did the listed companies on the Nigerian Stock Exchange market. Some of the factors responsible for the increase are the indigenization programmes, various economic reforms and government imposition on banks to invest a significant portion of their reserve capital in priority sectors. However, the increase is only in naira terms since a rapidly depreciating naira pushed share prices lower in dollar terms. The pattern of growth is, therefore, far from impressive when compared with other emerging markets. In recent years, a combination of new listings, manifested by privatization and commercialization of state owned firms, as well as higher prices increased total market capitalization. Investor optimism, regulatory and tax benefits have contributed. The naira‐based performance is misleading, however, since the dollar‐based performance shows a decline rather than an increase. One endemic problem seems to be market liquidity. Using liquidity as a measure of stock market development, therefore, it seems that the Nigerian stock market is illiquid and that it has contributed very little to the growth of the Nigerian economy. Le document examine la structure, l’évolution et le comportement du marché des capitaux au Nigeria. Depuis la mise en place de ce marché en 1960, les institutions financières et les succursales se sont multipliées; il en est de même pour les entreprises cotées à la Bourse nigériane. Parmi les facteurs sous‐jacents à cette expansion figurent les programmes d’indigénisation, les réformes économiques et l’exigence faite aux banques par le gouvernement d’investir une importante fraction de leurs réserves dans les secteurs prioritaires de l’économie. Toutefois, l’expansion n’est réelle qu’en termes de nairas, les cours en dollars des actions évoluant à la baisse sous l’effet d’une rapide dépréciation de la monnaie locale. Le schéma d’expansion du marché nigérian n’est donc guère impressionnant par rapport à celui des autres marchés émergents. Ces dernières années, les nouvelles inscriptions à la cote – résultat des privatisations et d’une gestion commerciale des sociétés d’Etat – se sont conjuguées à une hausse des cours, augmentant la capitalisation totale du marché. Au nombre des autres facteurs figurent l’optimisme des investisseurs ainsi que les avantages réglementaires et fiscaux. Il convient néanmoins de souligner que les résultats exprimés en nairas sont trompeurs, les résultats en dollars dénotant un recul plutôt qu’une progression. L’une des difficultés endémiques du marché nigérian semble liée à sa liquidité. A en juger par la liquidité comme mesure de l’expansion des marchés boursiers, il apparaît que le marché boursier nigérian est illiquide et contribue très peu à la croissance de l’économie nigériane.