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The Balance‐of‐Payments Constraint and Growth Rate Differences Among African and East Asian Economies
Author(s) -
Hussain M. Nureldin
Publication year - 1999
Publication title -
african development review
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.654
H-Index - 32
eISSN - 1467-8268
pISSN - 1017-6772
DOI - 10.1111/1467-8268.00006
Subject(s) - economics , balance of payments , welfare economics , position (finance) , constraint (computer aided design) , balance of trade , international economics , monetary economics , mechanical engineering , finance , engineering
The balance‐of‐payments constrained growth rate model postulates that the balance of payments position of a country is the main constraint on economic growth, because it imposes a limit on demand to which supply can adapt. This paper applies the model to a sample of African and Asian countries aiming at explaining growth rate differences among these countries by quantifying the individual and combined contributions of export growth, capital flows and changes in the terms of trade in each country’s case. The results obtained give support to the argument that, in contrast to Asian countries, the low growth rates in African countries are explained by low export expansion relative to the imports required for the processes of growth and development. This poor performance of African countries is attributed to the low magnitudes of their dynamic Harrod foreign trade multipliers, which are determined by the respective income elasticities of demand for exports and imports. It is asserted that the low dynamic Harrod foreign trade multipliers of African countries are direct products of their excessive dependency on the exportation of primary products. — Le modèle de taux de croissance contrariés par la balance des paiements postule que la position de la balance des paiements constitue le principal obstacle à la croissance économique d’un pays, dans la mesure où elle impose une limite à la demande à laquelle l’offre pourrait s’adapter. Le présent article applique ce modèle à un échantillon de pays africains et asiatiques afin d’expliquer les différences de taux de croissance entre ces pays, en quantifiant la contribution individuelle et collective de facteurs tels que la croissane des exportations, les flux de capitaux et la variation des termes de l’échange dans chaque pays. Les résultats obtenus confortent l’argument selon lequel, contrairement à ce qui se passe dans les pays asiatiques, la modicité des taux de croissance dans les des pays africains s’explique par la faible expansion des exportations par rapport aux importations nécessaires pour assurer le processus de croissance et de développement. Cette performance médiocre des économies africaines est imputée à l’insuffisance de leur multiplicateur dynamique du commerce extérieur de Harrod, qui est déterminé par leurs élasticités‐revenu de la demande d’exportations et d’importations. Cette insuffisance est elle‐même une conséquence directe de la dépendance excessive de ces pays à l’égard des exportations de produits de base.