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Tariff strategies and small open economies
Author(s) -
RaimondosMøller Pascalis,
Woodland Alan D.
Publication year - 2000
Publication title -
canadian journal of economics/revue canadienne d'économique
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.773
H-Index - 69
eISSN - 1540-5982
pISSN - 0008-4085
DOI - 10.1111/0008-4085.00002
Subject(s) - economics , stackelberg competition , tariff , welfare economics , small open economy , economy , international economics , microeconomics , monetary economics , monetary policy
In this paper we examine the issue of optimal tariffs for a small economy that trades with a large economy. We define ‘small’ and ‘large’ in the sense that the world prices are determined solely by the large country, and, therefore, the small country faces exogenously given world prices. Within this framework it is shown that there exist situations in which the small country has an incentive to behave as a Stackelberg leader by committing itself to a non‐zero optimal tariff. Although the small country is unable to directly affect world prices, by pre‐committing to a non‐zero trade tax it may induce a reduction of the large country's optimal trade tax, thereby indirectly improving its terms of trade and welfare. JEL Classification: F13, F35 Stratégies de droits de douane et petites économies ouvertes. Ce mémoire examine le problème des droits de douane optimaux pour une petite économie qui commerce avec une grande. On définit ‘petit’ et ‘grand’ en un sens économique: les prix mondiaux sont déterminés seulement par le grand pays et le petit pays fait face à des prix mondiaux exogènes. A l'intérieur de ce cadre d'analyse, les auteurs montrent qu'il existe des situations dans lesquelles le petit pays est incitéà se conduire en leader à la Stackelberg en s'engageant fermement dans une politique de droit de douane optimal différent de zéro. Même si le petit pays ne peut pas influencer directement les prix mondiaux, en adoptant une politique ferme de droits de douane positifs, il peut amener le grand pays à réduire son niveau de droit de douane optimal, et, ce faisant, améliorer ses propres termes d'échange et son propre niveau de bien‐être.