REVIEW Skin sensitization: risk assessment

Synopsis The assessment of risk is the deciding point in the toxicology of skin sensitization. Methods for the identification of skin sensitization hazards have been available for decades. Indeed, the majority of the clinically important chemical contact allergens are known. What is required to ensure that the incidence of allergic contact dermatitis is kept to a minimum is that these known hazards are properly assessed in the context of possible skin contact. A primary step in the risk assessment process is determination of the relative skin sensitizing potency of the substance in question in relation to that of other known, clinically relevant, contact allergens. Traditional test methodologies are not well suited to this task, not least because they lack any element of dose–response assessment. A newer approach, the local lymph node assay, offers an opportunity to obtain an objective and quantitative assessment of skin sensitizing potency. Armed with this information, the risk assessor must then evaluate the nature and extent of skin exposure to the substance, remembering the spectrum of habits and practices that may occur, as well as reasonably forseeable misuse. The approach then taken to skin sensitization risk assessment is usually that of comparative toxicology, in which the new chemical is compared and contrasted with known safe and unsafe materials. Reassurance of safety may be enhanced by carefully controlled human volunteer studies, including those which are negative, but where there has been a substantial exaggeration of exposure compared to what is actually expected. Résumé L'évaluation du risque est le poiint de décision dans la toxicologie de la sensibilisation de la peau. Des procédés d'identification des risques de sensibilisation de la peau sont disponibles depuis des décades. En fait, la majorité des allergènes par contact chimique cliniquement importants sont connus. Ce dont il est nécessaire de s'assurer pour que l'incidence de la dermatite de contact allergique soit maintenue au minimum est que ces risques connus soient correctement évalués dans le cadre d'un possible contact avec la peau. Une première étape dans le procédé d'évaluation du risque est la détermination du pouvoir relatif de sensibilisation de la peau de la substance en question par rapport à celui d'autres allergènes de contact cliniquement pertinents. Les méthodologies traditionnelles de test ne sont pas bien adaptées à cet effet, d'autant plus qu'elles n'ont aucun élément d'évaluation de réponse quantitative. Une approche plus récente, le dosage local des noeuds de lymphe, offre la possibilité d'obtenir une évaluation objective et quantitative du pouvrir de sensibilisation de la peau. Muni de cette information, l'évaluateur du risque doit ensuite évaluer la nature et l'étendue de l'exposition de la peau à la substance, en gardant en mémoire l'éventail des pratiques et habitudes qui peuvent survenir, ainsi que les mauvais usages raisonnablement prévisibles. L'approche adoptée ensuite pour l'évaluation du risque de sensibilisation de la peau est habituellement celle de la toxicologie comparative, dans laquelle le nouveau produit chimique est comparé et contrasté avec des produits connus sûrs et dangereux. Un surcroît de sécurité peut être apporté par des études soigneusement contrôlées sur des volontaires humains, y compris ceux pour lesquels c'est négatif, mais pour lesquels il y a eu une exagération substantielle de l'exposition en comparaison avec ce qui est raisonnablement attendu. © Rapid Science Ltd. 1998