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Le mythe de la naissance et de la fin de l’art: convergences Blanchot‐Bataille‐Adorno
Author(s) -
Hurezanu Daniela
Publication year - 2001
Publication title -
orbis litterarum
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.109
H-Index - 8
eISSN - 1600-0730
pISSN - 0105-7510
DOI - 10.1034/j.1600-0730.2001.d01-49.x
Subject(s) - humanities , philosophy , art
Cet essai se propose d’aborder la question de l’origine dans l’oeuvre de Maurice Blanchot sous un angle moins étudié dans les études qui lui sont consacrées. Il s’agit de l’origine historique de l’oeuvre d’art , motif que j’analyse – et que Blanchot lui‐même analyse –à la lumière des écrits à caractère quasi‐anthropologique de Georges Bataille. Ainsi, dans le texte principal de Blanchot que j’ai en vue, « Naissance de l’oeuvre d’art » de L’Amitié , il fait un parallèle entre le désir de créer comme désir d’un commencement absolu et le sentiment de présence primordiale que les premières peintures humaines provoquent en nous. Dans la deuxième partie de l’essai, je m’arrête à l’autre versant du mythe de l’origine de l’art chez Blanchot: Le mythe de la fin de l’art , duquel je traite à partir de certains de ses textes qui parlent de la modernité comme de l’époque de l’impersonnel et de la perte de la subjectivité. Pour mieux illustrer l’idée que Blanchot imagine « la mort du dernier écrivain » comme une conséquence de la technicisation du monde contemporain, je recours à la Théorie esthétique d’Adorno.