Vers une nouvelle interprétation de la liaison chimique?

Le découpage de la densité électronique totale dans une molécule, en contributions provenant des diverses orbitales, permet de définir des régions orbitalaires de caractère conventionnel dont la charge totale est égale à la somme des populations de Mulliken des orbitales constituant les diverses régions. La fluctuation relative de la charge de ces régions s'exprime simplement en fonction des populations de Mulliken et des indices de liaisons. Cette analyse de la densité dans des molécules variées (saturées ou conjuguées) permet de retrouver les liaisons chimiques de la graphie classique comme correspondant à des régions orbitalaires de charge voisine de 2 et présentant une fluctuation relative fiable (⩽0, 10). Compte tenu du caractère dynamique que contient la notion de liaison, les résultats obtenus trouveraient une interprétation simple dans l'espace des phases. L'impuissance de la Mécanique quantique de donner une description dans cet espace expliquerait l'impossibilité de déduire de calculs quantiques la notion měme de liaison chimique.