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Évolution in vitro et cancérisation des cellules pulmonaires de souris
Author(s) -
Barski Georges,
Billardon Claude,
Jullien PauleMarie,
Carswell Elizabeth
Publication year - 1966
Publication title -
international journal of cancer
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 2.475
H-Index - 234
eISSN - 1097-0215
pISSN - 0020-7136
DOI - 10.1002/ijc.2910010603
Subject(s) - microbiology and biotechnology , biology
A partir du 3 e –4 e mois in vitro , on observait parmi les cellules de toutes les souches P une accumulation progressive de caryotypes anormaux, à nombres chromosomiques largement dispersés entre 45 et 100 et au‐delà, qui remplaçait progressivement les cellules à caryotypes normaux. Cet étalement considérable de nombres chromosomiques persistait et on l'a constaté, pour toutes les souches P, entre le 27 e et le 32 e mois de culture. Des chromosomes marqueurs à deux bras, à centromère médian ou subterminal, sont apparus et se maintenaient dans certaines souches. Les épreuves de malignité, entreprises entre le 7 e et le 12 e mois de culture et comportant des inoculations sous‐cutanées de routine de 5 × 10 6 cellules aux jeunes adultes C57Bl, ou de 1 × 10 6 cellules aux nouveaunés, ont démontré le pouvoir de produire des tumeurs sarcomateuses, propre pour toutes les souches sauf la P6 et la P7. Cette dernière est devenue cancéreuse après 16 mois in vitro . La P6 est restée non cancéreuse jusqu'à la fin de la 3 e année in vitro , malgré sa transformation caryologique radicale. De règle, les modifications du caryotype précédaient l'apparition de la malignité. Morphologiquement, les cellules des souches P évoluaient de leur aspect mixte initial vers une plus grande homogénéité. Des différences de type cellulaire persistaient cependant entre les souches, ainsi que parfois à l'intérieur de la měme souche (P4bis). De měme, les souches P différaient entre elles dans le degré de malignité, évalué par la vitesse de croissance tumorale et le nombre minimum de cellules nécessaires pour obtenir une tumeur. Une certaine relation existait entre la malignité et la morphologie cellulaire. Les cellules des souches hautement malignes étaient de type fibroblastique prononcé et produisaient in vitro une croissance polystratifiée et enchevětrée; les souches moins malignes ou non malignes (P6) maintenaient l'arrangement monostratifié et pavimenteux, étant inhibées dans leur progression par contacts intercellulaires, měme dans les cultures ǎgées. Les différences entre les souches P se répercutaient dans l'aspect histologique des tumeurs respectives: p. ex. les cellules géantes de la P4bis apparaissaient in vivo ainsi que in vitro , et, d'autre part, la production massive de collagène était propre surtout aux tumeurs P3 et P4. Certaines souches P montraient au microscope électronique des particules virales de type C. Le rǒle possible d'infection virale dans la transformation “spontanée” des cellules de souris in vitro est prise en considération et discutée.

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