
L’impact de la concomitance de troubles liés à la consommation de substance et de troubles de santé mentale sur les comportements à risque en fonction de l’âge
Author(s) -
Victoria H. Coleman-Cowger,
Pamela C. Baumer,
Michael L. Dennis,
Christy K. Scott
Publication year - 2016
Publication title -
drogues, santé et société
Language(s) - Spanish
Resource type - Journals
eISSN - 1703-8847
pISSN - 1703-8839
DOI - 10.7202/1035549ar
Subject(s) - humanities , political science , psychology , art
Objectif : Examiner la relation entre la concomitance de troublesliés à la consommation de drogues (TCD) et d’autres troubles de santé mentale (ATSM) et unevaste gamme de comportements à risque pour le virus de l’immunodéficience humaine(VIH).Méthode : Les données sont tirées d’une étude auprès de 17 141jeunes âgés de 12 à 25 ans entreprenant l’un de 148 programmes de traitement pouradolescents et jeunes adultes aux États-Unis. On a administré aux jeunes l’Évaluationglobale des besoins individuels (questionnaire GAIN) au moment de leur entrée dans leurprogramme et lors d’au moins une visite de suivi trimestrielle sur une période de 12 mois.Parmi les participants, 90 % étaient des adolescents (âgés de 12 à 17 ans), 10 % étaient enphase de transition (âgés de 18 à 25 ans), 72 % étaient de sexe masculin, 39 % étaientd’origine caucasienne, 16 % étaient d’origine afro-américaine, 26 % étaient d’originehispano-américaine, 3 % étaient d’une autre ethnie et 16 % étaient pluriethniques. Environ61 % des autoévaluations respectaient le critère de troubles liés à la consommation dedrogues (TCD) et d’autres troubles de santé mentale (ATSM) dans l’année précédente, 18 %respectaient celui de TCD seulement et 10 % d’ATSM seulement. Les caractéristiquesdémographiques et cliniques des jeunes en phase de transition étaient similaires, quoiqu’unplus haut pourcentage de ceux-ci (25 %) ont déclaré un TCD seulement.Résultats : Dans les deux groupes d’âge, les individus ayant desTCD et d’ATSM concomitants étaient invariablement les plus susceptibles de déclarer lescomportements suivants au cours de la dernière année : utilisation de seringues ; partage deseringues ; relation sexuelle non protégée ; multiples partenaires sexuels ; échange defaveurs sexuelles ; partenaires sexuels à risque élevé ; historique de victimisationphysique, émotionnelle et sexuelle ; automutilation ; idéation suicidaire ; idées demeurtre ; activités illégales et violence envers les autres. Les jeunes en phase detransition avaient aussi le plus haut taux de visites à l’urgence et un coût pour la sociétéplus important. La concomitance de TCD et d’ATSM a aussi des effets sur les résultats aprèsles traitements. Même si les troubles se manifestent et se terminent avec une gravité accruedans ce sous-groupe, de l’admission au suivi, celui-ci rapportait les plus importantesbaisses dans plusieurs comportements à risque, dans la consommation de drogues, dans lestroubles émotifs, dans les activités illégales et dans le coût pour la société.Discussion : Les répercussions de ces résultats sont discutées etdes stratégies potentielles sont suggérées pour améliorer l’efficacité des traitements etles services de soutien au rétablissement pour ces jeunes.Objective: To examine the relationship between co-occurringsubstance use disorders (SUDs) and other psychiatric disorders (OPD) and a wide range ofhuman immunodeficiency virus (HIV) risk behaviors.Method: The data are from 17,141 youth aged 12–25 entering 148adolescent and young adult treatment programs in the United States who were interviewed atintake and at one or more quarterly follow-up visits for 12 months using the GlobalAppraisal of Individual Needs (GAIN). Of the participants, 90% were adolescents (ages12–17), 10% transitional-aged youth (ages 18–25), 72% male, 39% White, 16% African American,26% Hispanic, 3% another race and 16% multi-racial. Approximately 61% of self-reports metpast-year criteria for both SUD and OPD, 18% for SUD only and 10% for OPD only.Transitional-aged youth were similar in demographic and clinical characteristics, though ahigher percentage (25%) reported SUD only.Results: For both age groups, individuals with co-occurring SUDand OPD were consistently the most likely to report past-year needle use; needle sharing;unprotected sex; multiple sexual partners; sex trading; high-risk sex partners; a history ofphysical, emotional, and sexual victimization; self-mutilation; suicidal or homicidalthoughts; illegal activity; and violence towards others. Transitional-aged youth also hadthe highest rates of emergency room visits and cost to society. Co-occurring SUD and OPDalso impacts post-treatment outcomes; while frequently starting and ending with greaterseverity, this group still had the largest reductions in several risk behaviors, substanceuse, emotional problems, illegal activity, and costs to society from intake tofollow-up.Discussion: The implications of these findings are discussed,along with possible strategies to improve the effectiveness of treatment and recoverysupport services for these youth.Objetivo: examinar la relación entre la concomitancia de losproblemas relacionados con el consumo de drogas y otros problemas de salud mental con unaamplia gama de comportamientos de riesgo para el virus de la inmunodeficiencia humana(VIH).Método: los datos se han extraído de un estudio llevado a cabo con17 141 jóvenes de 12 a 25 años que iniciaban uno de los 148 programas de tratamiento paraadolescentes y jóvenes adultos en Estados Unidos. Se administró a los jóvenes la Evaluaciónglobal de necesidades individuales (cuestionario GAIN) en el momento de su ingreso en elprograma y por lo menos en una visita de seguimiento trimestral durante un período de 12meses. Entre los participantes, el 90% eran adolescentes (de 12 a 17 años)y 10% estaban enetapa de transición (entre 18 y 25 años). El 72% eran de sexo masculino, 39% eran de origencaucásico, 16% de origen afroamericano, 26% de origen latinoamericano, 39% de otro grupoétnico y 16% eran pluriétnicos. Alrededor del 61% de las autoevaluaciones alcanzaban elcriterio de clasificación de problemas relacionados con el consumo de drogas (PCD) y deotros problemas de salud mental (OPSM) durante al año precedente. El 18% alcanzaban elcriterio de PCD solamente y el 10% el criterio de OPSM solamente durante el año anterior.Las características demográficas y clínicas de los jóvenes en etapa de transición eransimilares, aunque había un más alto porcentaje de jóvenes (25%) que declararon tener un PCDsolamente.Resultados: en los dos grupos de edad, las personas que tenían unPCD y OPSM concomitantes eran invariablemente los más susceptibles de declarar loscomportamientos siguientes durante el último año : utilizar jeringas, compartir jeringas,tener relaciones sexuales no protegidas, compañeros/as sexuales múltiples, intercambio defavores sexuales; compañeros/as sexuales de alto riesgo, historia de victimización física,emocional y sexual; automutilación; ideas suicidas; ideas de asesinato; actividades ilegalesy violencia contra los otros. Los jóvenes en etapa de transición presentaban también elporcentaje más alto de visitas a los servicios de emergencia hospitalaria y representan uncosto más importante para la sociedad. La concomitancia de PCD y OPSM tiene también efectossobre los resultados de los tratamientos. Aun si los problemas se manifiestan y se terminancon una gravedad más importante en este subgrupo, de la admisión al seguimiento, dichosubgrupo presenta las más importantes disminuciones en numerosos comportamientos de riesgo,en el consumo de drogas, en los problemas emocionales, en las actividades ilegales y en elcosto para la sociedad.Discusión: se analizan las repercusiones de estos resultados y sesugieren estrategias que podrían mejorar la eficacia de los tratamientos y los servicios deapoyo al restablecimiento para estos jóvenes