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L’écho en creux : Le temps qu’il fait et autres vacuités de la conversation dans Saint Glinglin de Raymond Queneau1
Author(s) -
Marie-Pascale Huglo
Publication year - 2007
Publication title -
protée
Language(s) - French
Resource type - Journals
eISSN - 1708-2307
pISSN - 0300-3523
DOI - 10.7202/015890ar
Subject(s) - humanities , philosophy
À partir de la fable d’Ovide lue comme un petit traité de poétique, je considère l’écho comme une contrainte formelle et une figure de répétition. Laissant ainsi de côté l’idée d’évocation hypertextuelle également associée à l’écho, je m’intéresse à la contrainte de la répétition dans Saint Glinglin de Raymond Queneau et plus spécifiquement dans l’analyse d’échanges anodins repris trois fois, avec des variantes, dans le roman. En abordant ces échanges rituels sur la pluie et le beau temps comme un autre petit traité de poétique, je cherche à montrer comment Queneau renouvelle et métamorphose la figure de l’écho au sein d’une parole usuelle elle-même quotidiennement répétée, nouant ainsi étroitement, et de façon problématique, formalisme et réalisme.Taking as a starting point Ovide’s fable read as a small treatise on poetics, I consider the echo as a formal constraint and a stylistic device based on repetition. Leaving thus aside hypertextual evocations which also have to do with echo, I examine repetition devices in a novel of Raymond Queneau, Saint Glinglin where, more precisely, a rather trivial talk takes place three times, each time with some variations. Reading this small talk about the weather as another small treatise on poetics, my aim is to show how Queneau renews the echo device by repeating and altering everyday words which are themselves constantly repeated. In doing so, he tightly – and problematically – joins formalism and realism together

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