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Les tumeurs solides déjà métastatiques, à quelques exceptions spectaculaires près, comme les tumeurs germinales testiculaires, ne peuvent être traitées de manière curative, malgré l’introduction de nouvelles classes de cytostatiques (taxans, camptothékines). Au cours de ces dernières décennies, plusieurs concepts ont suscité de grands espoirs, qui n’ont pas été satisfaits tout au moins en ce qui concerne leur utilisation à large échelle: – Depuis des décennies, les vaccinations tumorales étudiées n’ont que rarement donné des rémissions durables. Les études randomisées ne sont pour l’instant pas parvenues à prouver un bénéfice sur la survie. Il faut encore attendre pour savoir si la meilleure compréhension du système immun portera de meilleurs fruits. – L’idée efficace in vitro de vaincre la résistance aux cytostatiques, naturelle ou acquise, des tumeurs solides, par une modulation des dites protéines de résistance «multidrug» n’a pas été confirmée en clinique en raison d’une toxicité trop élevée. – La thérapie génique, qui consiste par exemple à incorporer des copies fonctionnelles de gènes perdus ou mutés dans des cellules tumorales, n’a pas eu le succès escompté en raison du manque de vecteurs efficaces. Quels sont alors les succès des nouvelles connaissances en biologie moléculaire?

Oncologie: De la chimiothérapie non ciblée aux «targeted therapies»