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L’obésité est définie par une augmentation excessive de la masse adipeuse de l’organisme (indice de corpulence, «BMI» >30 kg/m2 de taille), dans une proportion telle qu’elle a des effets délétères sur l’état de santé. En effet, l’obésité est associée à une augmentation du risque de mortalité, de morbidité, et à une diminution de la qualité de vie. L’obésité est désormais reconnue comme un problème de santé publique important en raison de l’augmentation considérable de sa prévalence et du coût global qui en résulte [1]. L’origine physiopathologique de l’obésité a longtemps été expliquée par un déséquilibre du bilan énergétique comprenant un excès d’apport et/ou des défauts de dépense d’énergie. Il est maintenant reconnu que ce déséquilibre résulte de l’interaction de facteurs d’environnement (suralimentation, baisse d’activité physique, etc.) et de facteurs héréditaires. En ce qui concerne l’aspect génétique, il est possible de distinguer des formes monogéniques liées à des modifications uniques de certains gènes et des formes polygéniques d’obésités mettant en jeu l’interaction de plusieurs variants génétiques.

Recherche sur les maladies polygéniques Quelques considérations sur la génétique de l'obésité