
Les parcs archeologiques au risque du parcs de divertissement. Los parques arqueológicos corren el riesgo de convertirse en parques de diversiones
Author(s) -
Jean-Bernard Roy
Publication year - 2013
Publication title -
revista entornos/entornos
Language(s) - French
Resource type - Journals
eISSN - 2590-8081
pISSN - 0124-7905
DOI - 10.25054/01247905.477
Subject(s) - humanities , art , geology
L’histoire des parcs archéologiques, en France, débute en 1972, avec l’ouverture du Thot, en Dordogne. La première génération de parcs, avec le célèbre Archéodrome de Beaune, en Bourgogne, apparaît en même temps que les parcs naturels régionaux (PNR) et les premiers musées de plein air et écomusées, dans le cadre d’une politique d’aménagement du territoire, pour les sites naturels, archéologiques et historiques. Les parcs utilisent toutes les ressources de la reconstitution des vestiges préhistoriques et historiques, au moyen de l’archéologie expérimentale. Certains d’entre eux intègrent les temps géologiques avec les «dinosaures». Ils sont toujours situés dans des sites naturels. Cette reconstitution du passé est en rupture avec les musées de site traditionnels, avec les risques d’une culture de masse qui privilégie le divertissement au détriment du culturel «disneylandisation»). Le concept s’avère cependant pérationnel pour les nouveaux musées archéologiques qui l’utilisent aujourd’hui: les parcs-musées archéologiques ne sont plus seulement des parcs de divertissement.