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Dans la représentation du rapport à la mort, le stéréotype joue un rôle crucial. Ce sont souvent des images préconstruites qui sont associées à l’idée que l’on se forge de la mort. La dépouille devient l’objet d’une exclusion sociale. Or, il s’avère que  Le Nécrophile  de Gabrielle Wittkop fait appel à des stratégies discursives et à une écriture qui peuvent être considérées comme une subversion du discours établi. En s’appropriant les restes d’autrui, le personnage du nécrophile transgresse à la fois les deux plus grands tabous de l’Occident : la sexualité et la mort. C’est d’ailleurs en ce sens que le protagoniste  célèbre  la mort. Plutôt que de céder à la répulsion face à la dépouille, le nécrophile la  fête  à partir d’un rapport rituel.

La représentation du rapport à la mort dans Le Nécrophile de Gabrielle Wittkop