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Le passage à la vie adulte des jeunes perçus comme « vulnérables » ou « en difficulté » est une préoccupation grandissante à la fois pour les praticiens et les décideurs publics (Goyette & Turcotte, 2004). On cherche par tous les moyens de les soutenir. Ces jeunes ont en effet tendance à être surreprésentés dans les populations marginales (ex. itinérants, toxicomanes, contrevenants, etc...) (La Prairie & Stenning, 2003; Tweddle, 2007; Guay & Grammond, 2010). Malgré de nombreuses études qui vantent les mérites de programmes ou d’interventions fondés sur la modification des attitudes et des comportements par l’apprentissage social et la transmission de connaissances (Coren et al., 2003; Harris & Franklin, 2003; Kissman, 1990; McDonell, Limber & Connor-Godbey, 2007), bon nombre de jeunes « en difficulté » rencontrent des difficultés d’insertion sociale et professionnelle au début de l’âge adulte (Goyette et Turcotte, 2004).

L’intervention de groupe pour soutenir le passage à la vie adulte des jeunes autochtones issus des centres jeunesse et de deux communautés