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À propos de la crise grecque, une première réflexion qui peut paraitre insignifiante, est de comprendre qu’une partie des dépenses publiques, camouflées sous le voile de statistiques grecques, concerne l’achat d’armes par l’État grec en provenance d’autres partenaires européens 1 . Il est utile de rappeler que, malgré la crise financière, la Grèce continue de respecter ses engagements liés au paiement de tout cet équipement militaire, naval ou aérien, de la même manière que son voisin historique, la Turquie. Pourtant, l’idée d’un tel camouflage des dépenses militaires n’appartient pas à la Grèce, mais à des intérêts autres, comme, par exemple, à des intérêts privés d’outre-Atlantique (par exemple la Banque Goldman Sachs). Cet évènement concerne les élites politiques et économiques du pays et ne touche en rien le citoyen moyen grec qui est celui qui, au final, paie à part entière le coût économique, social et moral de la crise en question 2 .

L’EUROPE À LA CROISÉE DES CHEMINS : REGARDS DEPUIS LA GRÈCE