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L'A. considere ici le corps en lui-meme dans son etude sur les emblemes de la maladie et constate que le portrait du corps souffrant entraine souvent des jugements sur les moeurs du malade. Pour certains la maladie offre un discours involontaire sur la debauche et les vices faisant meme affleurer la noirceur de l'âme sur les visages marques par la petite verole. C'est le sort de Madame de Merteuil a la fin des Liaisons dangereuses (1782). Mais d'Aubigne, Huet, Rousseau pensent, au contraire, que les maux du corps purifient l'âme. Le corps malade reste au fond equivoque a moins qu'un intime ne saisisse le fin mot de l'âme qui l'habite. L'A. suggere enfin que le corps malade devrait s'apprecier comme les emblemes et les devises, car la figure symbolique de ces images, leur corps, entretient des correspondances secretes avec le texte qui les accompagne, leur âme.

Les emblèmes de la maladie. Dialogue du corps et de l’âme