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Cette etude descriptive retrospective portait sur la frequence de la mucosite buccale et examinait l’incidence de certaines variables sur le developpement de la mucosite buccale chez les patients subissant une autogreffe de cellules souches. La mucosite buccale est apparue chez 90 % des patients, tandis que 53,57 % ont souffert d’ulcerations. En moyenne, la mucosite buccale apparaissait le 7 e jour, perdurait 6 jours et se resorbait le 13 e jour suivant le debut de la chimiotherapie. Des bains de bouche au bicarbonate de soude et des collutoires pour la mucosite constituaient les interventions les plus souvent pratiquees; 72,92 % de ces interventions etaient utilisees a titre de prevention secondaire. La mucosite buccale entretenait un rapport significatif avec le diagnostic (lymphome), la chimiotherapie (etoposide en association avec melphalan) et le niveau de prevention (secondaire). Le diagnostic (lymphome), la chimiotherapie (etoposide en association avec melphalan), la concentration serique de creatinine (pic) et le niveau de prevention (secondaire) constituaient des variables predictives independantes de la mucosite buccale.

Facteurs déterminant la fréquence et la sévérité de la mucosite buccale chez les patients subissant une autogreffe de cellules souches