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Both gun rights advocates and right-to-die activists shape their moral selves through time in relation to a demand of personal autonomy. Practising autonomy – having a sense of control over one's own life and death – becomes the principle of the good for both gun advocates and right-to-die activists. Though the ethical aims of both groups could not be more different, both movements produce a similar kind of subject. Whether through guns or end-of-life technologies, the person who has control over death has control over life, resulting in a subject actively working in and through time. However, while right-to-die activists take their own lives into their sovereign hands, gun owners engage with an ethics of time to prove their capacity in deciding who may live and who must die.Resumé:Les défenseurs du droit au port d'armes et les militants du droit de mourir construisent tous deux leur soi moral au fil du temps en fonction d'une exigence d'autonomie personnelle. Pratiquer l'autonomie - avoir le sentiment de contrôler sa vie et sa mort - devient le principe du bien à la fois pour les défenseurs du port d'armes et pour les militants du droit de mourir. Bien que les deux groupes aient des buts éthiques radicalement différents, ils produisent un type de sujet similaire. Que ce soit par le biais des armes à feu ou des technologies de fin de vie, la personne qui contrôle la mort contrôle la vie, ce qui donne lieu à un sujet qui travaille activement dans et à travers le temps. Or, si les militants du droit de mourir prennent leur propre vie entre leurs mains souveraines, les propriétaires d'armes à feu s'engagent dans une éthique du temps afin de démontrer leur capacité à décider qui peut vivre et qui doit mourir.

Potentiating Death and Governing Uncertain Futures: Guns, Assisted Dying and the Production of Sovereign Subjects