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As an integral part of a patient’s primary care team, the optometrist plays a key role in the diagnosis and co-management of glaucoma. In Canada alone, one in 100 individuals over the age of 40 will develop glaucoma, a leading cause of blindness.1 Vision loss caused by this ocular disease is preventable, thus emphasizing the importance of early diagnosis and treatment. Glaucoma is a condition which, in most cases, is accompanied by an elevation of the intra-ocular pressure (IOP). This increase in IOP is a consequence of increased resistance in the eye’s trabecular meshwork which, as a result, slows down the filtration of the aqueous humor. The elevated IOP causes mechanical damage and a decrease in blood perfusion at the level of retinal ganglion cells, and there is progressive optic nerve atrophy and visual damage.2 The disease mechanism, however, is different for normal tension glaucoma. While glaucoma may affect many visual functions, the ones of interest in this study were contrast sensitivity and spatial contrast sensitivity. Both these aspects of spatial vision can be very strong predictors of everyday performance and may provide insight into a patient’s quality of life. Contrast sensitivity (CS) is defined as the measure of an individual’s ability to detect a difference in luminance between two distinctly defined areas, whereas spatial contrast sensitivity (SCS) also considers the size of a target’s spatial components3 , for example by using sinusoidal gratings with different spatial frequencies as the test targets. The standard clinical evaluation of CS and SCS is executed by means of printed test charts. Even though contrast and spatial configurations are controlled very precisely, these tests require an external light source, which often makes it difficult to Objectif : Le but de la présente étude était d’évaluer l’efficacité de tests de sensibilité au contraste imprimés ou générés par ordinateur chez des patients atteints de glaucome ou ayant une bonne vision. Méthode: Nous avons mesuré la sensibilité au contraste d’un groupe de 64 individus composé de 30 jeunes et 18 aînés (groupe contrôle) ainsi que 16 patients atteints de glaucome. Dans un premier temps, nous avons utilisé deux tests pour déterminer la sensibilité au contraste (SC). Le premier est l’échelle de MARS et le second, un test de Bailey informatisé comprenant une tâche de recherche de nombres. La deuxième étape consistait à déterminer la sensibilité au contraste spatial (SCS) pour des cibles de différentes fréquences spatiales. Pour ce faire, nous avons utilisé l’échelle Vistech ainsi qu’une tâche informatisée mise au point par Faubert. Résultats: Les résultats obtenus aux tests de SC démontrent un déclin chez les patients atteints de glaucome comparativement aux deux groupes contrôles (p < 0.001). Le test mesurant le SCS démontre un déclin de sensibilité chez les participants ainés (p < 0.001) ainsi que chez les patients atteints de glaucome (p < 0.001). Conclusion. Les données obtenues indiquent que le SCS semble supérieur pour différencier les trois groupes étudiés. Le test de Faubert ainsi que le Vistech mesurant la sensibilité au contraste à diverses fréquences spatiales démontrent un déclin statistiquement significatif dans la mesure de SC, particulièrement dans le spectre médian des fréquences spatiales. Comme ces différences sont importantes, elles deviennent plus faciles à détecter même lorsque le matériel informatique n’est pas calibré. De plus, ces tâches sont plus facilement exécutées. Ces résultats soulignent l’importance des différentes fréquences spatiales dans la détection et le dépistage du glaucome. D’autre part, le test informatique n’apporte pas plus de bénéfices que la version imprimée.

A comparative study of the efficiency of chart versus computer-generated contrast sensitivity testing in glaucoma patients and controls