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This article draws on classical realism, status theory, and research on emotions to explain the Canada/Saudi Arabia diplomatic dispute (2018–) and its implications for global politics. These non-great powers should not be engaging in a protracted conflict according to most international relations (IR) theory. The article argues that status, in the form of political “struggle” over whose identity should be considered socially superior, is a necessary condition for the dispute and the principal reason why Canada and Saudi Arabia have not reconciled. Reflecting recent trajectories in IR and the renewed interest in classical realism, the article seeks to recover the full scope of classical realism's human nature aspect, broad definition of “interest,” and openness to emotion. Its classical realism–status–emotions theory offers a fuller explanation of the dispute than neoclassical realism and constructivism, the most cognate rival approaches. Utilizing the process tracing method, the article distills its status–emotions model into a three-part status–emotions “mechanism” for use in the case study section. Este artículo se basa en el realismo clásico, la teoría del estatus y la investigación sobre las emociones para explicar la disputa diplomática entre Canadá y Arabia Saudí (desde 2018) y sus repercusiones en la política mundial. Según muchas de las teorías de las relaciones internacionales, estas potencias no tan grandes no deberían participar en un conflicto prolongado. El artículo sostiene que el estatus, en forma de “lucha” política sobre la identidad de quién debe considerarse socialmente superior, es una condición necesaria para la disputa y el principal motivo por el que Canadá y Arabia Saudí aún no se han reconciliado. En respuesta a las recientes trayectorias de las relaciones internacionales y el renovado interés por el realismo clásico, el artículo trata de recuperar todo el alcance de la vertiente de naturaleza humana del realismo clásico, la amplia definición de “interés” y la apertura a la emoción. Su teoría sobre realismo clásico, estatus y emociones ofrece una explicación más completa de la disputa que el realismo neoclásico y el constructivismo, los enfoques antagónico más conocidos. Mediante el método de rastreo de procesos, el artículo desglosa su modelo de estatus y emociones en un “mecanismo” de estatus y emociones de tres partes para utilizarlo posteriormente en la sección de estudio de casos. Cet article s'inspire du réalisme classique, de la théorie du statut et des recherches sur les émotions pour expliquer le conflit diplomatique entre le Canada et l'Arabie Saoudite (2018–) et ses implications pour la politique mondiale. Ces puissances qui ne font pas partie des grandes puissances ne devraient pas s'engager dans un conflit prolongé selon la plupart des théories des relations internationales. Cet article soutient que le statut, sous la forme d'une « lutte » politique pour savoir quelle identité doit être considérée comme socialement supérieure, est une condition nécessaire au conflit et la principale raison pour laquelle le Canada et l'Arabie Saoudite ne se sont pas réconciliés. Il se livre à une réflexion sur les trajectoires récentes en relations internationales et le regain d'intérêt pour le réalisme classique et cherche à retrouver toute la portée de l'aspect nature humaine, de la définition large « d'intérêt » et de l'ouverture aux émotions du réalisme classique. Sa théorie Réalisme classique/statut/émotions offre une explication plus complète du conflit que le réalisme néoclassique et le constructivisme qui sont les approches rivales les plus apparentées. Cet article emploie une méthode de retracement du processus et distille son modèle Statut/émotions en un « mécanisme » de statut/émotions en trois parties à utiliser dans la section d’étude de cas.

Classical Realism, Status, and Emotions: Understanding the Canada/Saudi Arabia Dispute and Its Implications for Global Politics