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Pendant longtemps, la seule exigence imposée à l’eau du réseau public était de pouvoir être consommée par tous sans initier de risque pour la santé humaine. D’où la terminologie adoptée: distribution d’eau potable. Implicitement, ce haut niveau de qualité était réputé couvrir les spécificités liées aux autres usages au premier plan desquels se situait l’utilisation à des fins d’hygiène. Il semblait en effet naturel et de bon sens que l’on pouvait se laver avec des eaux répondant aux critères de potabilité. Certains même pensaient que cette approche constituait un luxe ou un gaspillage et que des eaux moins épurées pouvaient convenir à l’hy­ giène, d’où l’idée souvent avancée d’un double réseau. Seule l’eau effectivement consommée aurait du répondre à de fortes exigences au plan organoleptique et respecter les seuils particulièrement bas définis pour les micro polluants.

L'impact de la problématique des micro-organismes opportunistes sur la distribution de l'eau