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Les sarcomes sont des tumeurs rares, complexes et hétérogènes qui se déclinent en plus de 50 soustypes différents (Classification OMS). Le diagnostic ne peut être établi avec certitude qu’après confrontation multidisciplinaire : clinique, imagerie, anatomopathologie, immunohistochimie. L’angiosarcome, classé dans la catégorie des sarcomes des tissus mous, est une tumeur maligne, agressive et rare (1% des sarcomes) (Kuffer et al. 2009) (Mücke 2010), d’étiologie inconnue, elle touche principalement la personne âgée. La localisation la plus fréquente de l’angiosarcome est la peau et plus particulièrement le cuir chevelu (Favia 2002). Les localisations au niveau de la sphère ORL ne représenteraient que 4% (Velegrakis 2000) (Triantafillidou 2002), et entre 1 et 2% pour la cavité buccale. Des cas de localisation parotidienne ont été décrits (Mullick 1997). L’aspect clinique se présente comme un nodule sous muqueux, très adhérent, érythémateux ou bleuté, saignant spontanément ou au contact. Il peut être difficile à distinguer de celui d’autres tumeurs (Kuffer et al. 2009) voire de lésions plus courantes (Mücke 2010). Le diagnostic différentiel histologique pouvant être difficile à établir, l’immunohistochimie est d’un apport indispensable, les cellules tumorales exprimant le CD31, le CD34, la vimentine et le facteur VIII (Yang 2010) (Terada 2011).

Hémorragie intra-buccale après avulsions dentaires, point d’appel clinique d’un angiosarcome du sinus maxillaire : à propos d’un cas