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RÉSUMÉ. Les auteurs, tenant compte, d’une part, du nombre de larves issues de cas humains et identifiées respectivement Hypoderma bovis et H. lineatum (du moins quand la détermination spécifique ne peut être remise en question), d’autre part des intensités comparées des réactions sérologiques obtenues avec les sérums de plus d’une centaine de cas diagnostiqués par eux vis-àvis d’antigènes préparés respectivement à partir de larves au premier stade d’H. bovis et d’H. linea­ tum, arrivent à la conclusion que, en France du moins, la grande majorité des cas a comme agent la première de ces deux espèces. Ils discutent des hypothèses possibles pour expliquer les différences de fréquence observées. En raison de cette fréquence plus élevée des cas par H. bovis, et de l’absence totale, parfois, de réactions croisées avec H. lineatum, ils estiment que toute recherche sérologique d’hypodermose humaine doit obligatoirement mettre en jeu les antigènes correspondant aux deux espèces, alors que, presque toujours dans les laboratoires autres que celui de Rennes, seul l’antigène H. lineatum est utilisé, pour raisons de commodités d’obtention des larves servant à la préparation de celui-ci.

Considérations sur la fréquence respective des espèces d’Hypodermes (Insecta Diptera Oestroidea) à l’origine des cas humains d’hypodermose en France