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Nous pensions, depuis quelque temps déjà, à modifier la méthode de cultures sur lames telle qu’elle nous avait été enseignée par notre regretté Maître, le Docteur Maurice Langeron, et par P. Guerra (1938). Le procédé original de Rivalier et Seydel, sur lames gélosées, en boîte de Pétri, avait dû être abandonné par nous, car il présentait un trop grand risque de contamination. Ces deux méthodes offraient le même inconvénient : celui de ne pouvoir suivre qu’approximativement les cultures au cours de leur développement, à l’aide d’une loupe, et au travers soit, du tube Borrel, soit de la boîte de Pétri. Il existe également la culture cellulaire en goutte pendante, due à Van Tieghem et Le Monnier (1873), qui est une technique essen­ tielle en mycologie, car elle permet d’observer le développement des organes de fructification au microscope et de fixer ainsi la culture en préparation définitive au moment voulu. Mais, à notre avis, le champ d’investigation est trop limité dans cette dernière métho’de, et les préparations ne peuvent subir les différentes fixa­ tions et colorations que nous avons été amenée à faire par la suite. Nous avons été aiguillée dans nos recherches en suivant la démonstration qui nous a été faite par un médecin brésilien, le Doc­ teur Zilberberg. Nous indiquerons, au passage, tout ce que nous avons retenu la méthode du Docteur Zilberberg. Nous allons voir maintenant les diverses manipulations à effec­ tuer pour appliquer cette nouvelle méthode de cultures en cellules sur lames, telle que nous l’avons mise au point : a) Faire fondre, au bain-marie, le milieu gélosé qui doit servir à l’ensemencement des lames. b) Préparer de petites boulettes de coton, hydrophile, de la gros­ seur d’un petit pois moyen, et les faire bouillir dans de l’eau dis­ tillée. c) Faire fondre de la paraffine. d) Préparer les lames en déposant l’anneau, légèrement trempé

Mise au point d’une nouvelle technique de culture en cellules sur lames