English (United Kingdom)

https://curated-unify.zendy.io/wp-json/zendy-region/v1/featured_content/oa?rat=en

https://curated-unify.zendy.io/wp-json/zendy-region/v1/highlighted_journal/

Global: Zendy Plus annual

Presents the access of premium content as premium feature

Premium Content

Presents the keyphrase highlighting as premium feature

Keyphrase Highlighting

Presents the summarisation as premium feature

Summarisation

Insights

Presents the pdf analysis as premium feature

PDF Analysis

Presents the zaia usage as premium feature

ZAIA

Global: Zendy Tools annual

Global: Zendy Free Plan

Global: Zendy Tools monthly

Global: Zendy Plus monthly

La plupart des champignons qui déterminent Les teignes du cuir chevelu et de la peau glabre, les Dermatophytes, sont admirable­ ment connus depuis que Sabouraud publia, dans son magistral traité, les détails les plus circonstanciés de leur vie parasitaire et saprophytique. Nous savons que tels d’entre eux attaquent le poil en y créant une lésion endothrix, comme les Trichophyton ; tels autres une lésion endo-ectothrix, comme les Microsporon ; tel autre encore reste un épidermophyte pur et n’a jamais été trouvé, ni autour, ni dans le poil : c’est l'Epidermophyton floccosum. Les travaux de mycologistes plus récents et, tout particulièrement, ceux de Langeron et de ses différents collaborateurs, nous ont appris à considérer avec plus de respect que Sabouraud l’organisation microscopique des Dermatophytes, et progressivement la classifica­ tion de ceux-ci en Ctenomyces (anciens Trichophyton microïdes de Sabouraud), Sabouraudites (anciens Microsporon), Trichophyton et Epidermophyton, prend dans la littérature la place qui lui revient. Il semble bien admis que, pour déterminer l’espèce et le genre d’un champignon responsable de teigne, il faille d’abord le trouver dans les lésions qu’il produit et, tout particulièrement, dans le poil ; étu­ dier ses caractères microscopiques sur des milieux déterminés, grâce auxquels il développera une morphologie particulière et qui lui appartient en propre ; enfin, reconnaître ses caractères microscopi­ ques dans des cultures en goutte pendante ou sur lames gélosées. Il va de soi que l’étude de son inoculabilité au cobaye, qui permettra souvent de voir chez l’animal ce qu’on n’avait pas vu chez l’homme, complétera ce travail de détermination, auquel la rétroculture apporte le point final. Cependant, s’il semble aisé d’arriver à un accord sur l’identité d’un parasite relativement abondant, facile à trouver et à étudier,

Contribution à la connaissance de Ctenomyces persicolor apport d'un cas personnel