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Dans un travail parti antérieurement (1), l’un de nous a eu l’occasion de rappeler quels sont, actuellement connus, les hôtes définitifs et intermédiaires, naturels ou expérimentaux, du ténia échinocoque et il a donné les résultats du contrôle expérimental qu’il a fait de certaines hypothèses récentes, concernant le cycle évolutif possible de ce petit cestode et, par suite, la prophylaxie de l’échinococcose. Parmi les nombreux hôtes intermédiaires susceptibles de per­ mettre l’évolution de la forme larvaire, très ubiquiste, d’Echinococcus granulosus, les rongeurs paraissent occuper une place non négligeable à côté des hôtes intermédiaires prépondérants, tels que les ruminants, les suidés et les équidés qui jouent un rôle essentiel dans la dissémination de l’échinococcose. En effet, les familles des Leporidæ, des Sciuridæ, des Muridæ et des Dasyproctidæ présentent des espèces réceptives et l’on a trouvé, spontanément infectés dans la nature par des hydatides échinococciques, le lapin domestique, l’écureuil, la souris et, peutêtre, l’agouti ; Dévé, depuis longtemps, a réalisé expérimentale­ ment l’infestation du lapin, du cobaye, de l’écureuil et de la souris, en leur faisant ingérer des œufs embryonnés de ténia échinoco­ que ; enfin, dans les laboratoires, le lapin, le cobaye, le rat blanc, et surtout, comme l’a montré cet auteur, la souris blanche, consti­ tuent des hôtes réceptifs et favorables pour l’étude de l’échinococ­ cose secondaire expérimentale, par inoculation directe de « sable hydatique » par les voies les plus variées. Mettant à profit la présence, dans les laboratoires de l’Institut de Parasitologie de la Faculté de Médecine de Paris, de divers

Réceptivité de l’écureuil (Sciurus vulgaris) et du ragondin (Myocastor coypus) à l’échinococcose secondaire expérimentale