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Pour la recherche et le diagnostic de certains protozoaires sanguicoles (trypanosomes, plasmodies, spirochètes, etc.), il serait d’une très grande importance de pouvoir isoler les parasites du suc des tissus et des organes, de telle sorte que, même en employant de grandes quantités de matériel, on puisse finalement les obtenir iso­ lés. En ce qui concerne les trypanosomes, on sait qu’il est facile d’obtenir ce résultat en centrifugeant le sang. La chose est déjà plus difficile pour les spirochètes et encore plus pour les plasmodies du paludisme. Hoefer (1919) est arrivé pour le sang presque à la solution idéale de ce problème. Sur 10 cm3 (ou plus) de sang citraté, il fait agir à l’étuve à 37°, dans un tube à centrifuger, un système hémolytique spécifique pour le sang à examiner. Après épuisement, ce système hémolytique, préparé par la méthode sérologique habituelle, est rem­ placé une ou plusieurs fois, après élimination à la pipette du liquide surnageant et mise en suspension du sédiment, jusqu’à ce qu’on obtienne seulement un culot blanchâtre. En observant une technique sérologique spéciale, qu’on trouvera décrite dans le mémoire origi­ nal, on arrive finalement à avoir un culot dans lequel « à côté de quelques leucocytes résistants et de noyaux, il n’y a que des parasi­ tes, protozoaires et bactéries, d’ailleurs très peu altérés, car ils ont toujours été en suspension dans un liquide isotonique ». Hoefer a employé ce procédé avec de bons résultats pour le diag­ nostic de la tierce et de la récurrente pendant la guerre mondiale. Je recommande vivement l’étude de sa méthode, qui, malheureu­ sement, ne figure dans aucun manuel international de microtechni­ que ou de parasitologie, parce qu’on y trouvera aussi beaucoup d’au­ tres indications utiles pour les parasitologues. Une des raisons pour lesquelles ce procédé d’enrichissement des parasites sanguicoles a été méconnu, est la complication incommode résultant de la néces­ sité d’avoir toujours prêt un système hémolytique à la fois spéci-

Nouvelle méthode d’enrichissement pour certains spirochètes sanguicoles au moyen du taurocholate de bleu de méthylène