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Durant ces dernières années, au cours de recherches sur la biolo­ gie des formes larvaires de cestodes, l’un d’entre nous a eu maintes fois l’occasion d’inoculer des souris blanches, utilisées ou non comme témoins, avec du « sable hydatique » provenant de kystes hydatiques des hôtes intermédiaires habituels du ténia échinocoque : mouton, bœuf, porc et cheval ; il a pu confirmer ainsi la grande réceptivité de ce petit animal de laboratoire pour l’échino­ coccose secondaire expérimentale, réceptivité mise en évidence pour la première fois par Dévé (1933-1934) dans toutes ses modalités ; il a vérifié à son tour (1936), en particulier, la sensibilité des souris blanches à l’inoculation intra-péritonéale de « sable hydatique » provenant de kystes hydatiques du cheval (1). Dans la Flandre française, l’échinococcose du cheval n’est pas rare ; il semble, cependant, d’après les renseignements que nous avons recueillis auprès des médecins-vétérinaires de la région, que la plupart des chevaux, abattus dans notre région pour être livrés à la consommation, soient des chevaux de provenance belge : ceci confirme la fréquence de la maladie hydatique équine signalée récemment dans la Flandre belge par de Waele et de Cooman ; mais nous devons ajouter, toutefois, qu’à l’encontre des observations de ces deux auteurs, les kystes hydatiques de chevaux, récoltés dans les abattoirs de Lille, sont fréquemment des kystes multi-loculaires ; jusqu’à ce jour, nous n’avons jamais rencontré la forme alvéolaire. Au cours des années 1936-1937, nous avons eu l’occasion de pra­ tiquer toute une série d’inoculations intra-péritonéales de la souris blanche, en utilisant exclusivement du « sable hydatique » prove­ nant de kystes hydatiques de chevaux ; les résultats que nous en

annales de parasitologie humaine et comparée/annales de parasitologie humaine et comparée

Sur la réceptivité de la souris blanche à l’échinococcose secondaire expérimentale, par inoculation intra-péritonéale de sable hydatique d’hydatides échinococciques du cheval