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La publication de cette observation nous paraît intéressante, parce qu’à notre connaissance, on n ’a pas encore signalé d’hémoflagellés chez Pyrrhula europæa, et parce que le sujet que nous avons exa­ miné était arrivé d’Allemagne depuis peu de jours : il est donc vrai­ semblable qu ’il avait contracté l’infection dans ce pays. Dans un groupe de six bouvreuils, quatre sont m orts l’un après l’autre, en com m ençant dès le prem ier jo u r de leur arrivée au Caire. Les recherches, entreprises au Laboratoire de pathologie vétéri­ naire de Ghiza pour déterm iner la cause de la mort, ont permis d’exclure les infections bactériennes, mais ont mis en évidence plusieurs protozoaires, notam m ent un Leucocytozoaire sur lequel nous reviendrons dans une prochaine publication. Chez le qua­ trièm e bouvreuil, m ort le 20 février 1935, nous avons trouvé, aussi bien à l’état frais que sur les préparations colorées, le trypanosom e qui fait l’objet de cette note. L’examen à l’état frais, qui a révélé l’existence de ce trypanosome, a été pratiqué sur du sang du cœ ur deux jours après la mort, le cadavre ayant été conservé à la glacière. Les mouvements du flagellé étaient violents et rapides, mais in term ittents et ils se propageaient im m édiatem ent à la mem brane ondulante. Les contours étaient assez nets, le corps hyalin est par­ semé de granulations réfringentes. Le macronucleus n ’était pas très apparent, mais le micronucleus était très net, par suite de sa ré frin ­ gence. L’observation à l’état frais a duré environ une heure. Le corps du parasite, qui paraissait d’abord comme trapu et ramassé, surtout à la partie postérieure (A, fig. 1), est devenu peu à peu allongé et fusi­ forme (B et C, fig. 1), au point de ressem bler à un au tre parasite.

Sur un trypanosome observé chez un oiseau du genre Pyrrhula (Trypanosoma faridi n. sp.)