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Depuis 1919, P. Schülze a complètement remanié le genre Hyalomma, de sorte qu’il est actuellement difficile de faire allusion aux diverses espèces de ce genre, sans préciser la classification et la terminologie qui seront adoptées. Dans le présent article, nous envisageons le genre Hyalomma, tel que Schülze l’a défini, c’està-dire privé des espèces : hippopotamense (Denny 1843) et monstrosum (Nuttall et Warburton 1908), qui sont respectivement ratta­ chées aux genres Cosmionna et Nosomma (Schülze). En outre, nous admettons la division du genre Hyalomma en trois sous-genres, savoir : Hyalommina (Sch. 1919), Hyalommasta (Sch. 1930) et Hyalomma (Koch 1844). C’est dire que nous appelons Hyalomma (Hyalommasta) ægyptinm Linné, la tique de la tortue, décrite par Koch en 1844 sous le nom de Hyalomma syriacum et que nous sommes obligés de désigner par : Hyalomma sp. les diverses tiques des mammifères décrites par nos devanciers sous le nom de H. ægyptium et que le texte ou les figures ne permettent pas de déterminer plus exactement. Le présent travail est donc limité aux espèces du sous-genre Hya­ lomma sensu stricto. Dans son étude des cas tératologiques observés chez les Ixodidæ, Brumpt (1934) signale combien sont rares les tiques « mons­ trueuses » et il rappelle les observations concordantes de Neu­ mann, Nuttall et Senevet. Depuis quatre ans, nous examinons journellement de nombreux Ixodidæ et en particulier des Hyalomma, envoyés des diverses parties de l’Iran. Parmi ces milliers de tiques, nous n’avons trouvé que trois cas de monstruosité caractérisée. Par contre, la pratique de mensurations précises nous a montré que des asymétries plus ou moins accusées, portant sur les organes chitineux pairs, sont fréquentes. Les seules anomalies signalées jusqu’à ce jour chez les Hya-

Sur la tératologie du sous-genre Hyalomma (Koch 1884)