English (United Kingdom)

https://curated-unify.zendy.io/wp-json/zendy-region/v1/featured_content/oa?rat=en

https://curated-unify.zendy.io/wp-json/zendy-region/v1/highlighted_journal/

Global: Zendy Tools annual

Presents the keyphrase highlighting as premium feature

Keyphrase Highlighting

Presents the summarisation as premium feature

Summarisation

Insights

Presents the pdf analysis as premium feature

PDF Analysis

Presents the zaia usage as premium feature

ZAIA

Global: Zendy Tools monthly

Global: Zendy Plus monthly

Presents the access of premium content as premium feature

Premium Content

Global: Zendy Plus annual

Global: Zendy Free Plan

Nous avons eu dernièrement, dans le service de la Clinique des maladies tropicales, à l’Hôpital « Santa Izabel » (Bahia, Brésil) un malade vraiment curieux qui est entré pour une crise d’insuf­ fisance cardiaque. Il présentait alors, à la pointe, un souffle systo­ lique assez fort, avec propagation vers l’aisselle (insuffisance mitrale) et était œdematié. Il présentait également un petit épan­ chement péritonéal que nous avons espéré faire disparaître sans être obligé de le ponctionner. En examinant soigneusement le malade, aussi bien clinique­ ment qu’au point de vue des recherches habituelles de laboratoire, nous arrivâmes à vérifier que le sujet était parasité par le Strongyloides stercoralis, ainsi que par des ankylostomes. La formule leucocytaire accusait une hyperéosinophilie de 15 p. 100, bien que l’infestation par ces vers intestinaux ne fût pas intense. A l’examen du sang de notre malade, lorsqu’il fut arrivé dans notre service clinique, au mois de juin, nous trouvâmes quelques rares schizontes du P. falciparum (goutte épaisse) ; il y avait aussi un degré accentué d’anémie (normoblastes, microblastes, anisocytose, polychromatophilie). La médication spécifique réussit facilement à faire disparaître les parasites du paludisme et le malade, qui avait fait quelques accès de fièvre auparavant, n’eut plus de température, jusqu’à présent. En examinant une préparation du sang du malade prélevé la nuit (23 heures), nous fûmes frappés par la présence d’une microfilaire engainée, ce qui nous a surpris d’autant plus que le malade n’avait aucune manifestation, même discrète, de filariose. En examinant du sang prélevé toutes les deux heures, nuit et jour, successivement, il nous a été facile de nous assurer que la périodicité habituelle n’existait pas, bien que l’étude d’une série de préparations bien colorées nous permît de vérifier qu’il s’agissait bien d’embryons de Wuchereria bancrofti.

Microfilaires vivantes dans le liquide séro-fibrineux d’un épanchement péritonéal, chez un ancien paludéen parasité par wuchereria bancrofti