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Dans un des derniers numéros de « Parasitology » (vol. 18, n° 2, juin 1926) ont paru en même temps deux mémoires qui décrivent deux nouveaux représentants des trématodes de la famille Plagiorchiidæ Lühe (Lepodermatidæ Odhn.), sur laquelle mon atten­ tion a été récemment attirée. Mais il n’est pas même nécessaire d’examiner tous les genres de la famille ou sous-famille, pour se convaincre que ces trématodes décrits sous deux noms différents ne constituent en réalité qu’une seule et même espèce. En effet, les deux formes proviennent du tube digestif de Rana tigrina et du même pays, de l’Inde. Leurs diagnoses, la description et les dessins s’accordent parfaitement entre eux ; quelques petites différences ne concernent que des détails. Quant aux dimensions, il est évident que l’amplitude des variations individuelles présentée par un de ces auteurs pour la forme décrite ne peut jamais s’appliquer totale­ ment à celle de l’autre auteur ; d’ailleurs il existe, même sous ce rapport, à l’exception d’un cas, un accord parfait. Nous exposons plus loin dans un tableau les caractères princi­ paux des deux formes ; les dimensions sont exprimées en milli­ mètres. Nous ne pouvons comprendre les différences concernant le tronc de la vésicule excrétrice qu’en examinant les circonstances sui­ vantes. Les auteurs déterminent la longueur de cette portion par rapport aux testicules : dans un cas elle arrive aux testicules, dans l’autre elle les dépasse. Bhalerao dit pourtant que la position des testicules vis-à-vis de l’intestin, par conséquent vis-à-vis de l’axe longitudinal du corps, dépend de l’âge de l’individu : « In the young they (testes) are found much nearer the posterior end (of the intestinal cæca), but as age advances they are more and more separated from it » (p. 157). On a remarqué aussi une pareille dis­ position des testicules chez d’autres trématodes, par exemple chez Echinostoma cinetorchis Ando et Ozaki (R.-Ph. Dollfus, 1925). Si nous acceptons que, dans certains cas, le tronc de la vésicule excré­ trice peut arriver presque jusqu’au réceptacle séminal, il ne suffit

Centrovitus pentadelphi Bhalerao, 1926 est identique à Tremiorchis ranarum Mehra et Pratap Singh Negi, 1926