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Dans une récente étude sur les Strongylidés du rhinocéros afri­ cain, Rhinoceros bicornis (1), nous avons cru devoir réunir dans une sous-famille particulière, à laquelle nous avons donné le nom d’Amirinæ, un certain nombre de formes constituant, par la conformation de la bourse caudale et la disposition de l’appareil génital femelle, un groupe intermédiaire entre les Bunostominæ et les Cylicostominæ, tels que les comprennent Railliet et Henry. Dans cette sous-famille se placent deux genres : 1° le genre Amira Lane, 1914, dont l’espèce type est A. pileata (Railliet, Henry et Bauche, 1914) de l’éléphant d’Asie ; 2° le genre Khalilia NeveuLemaire, 1924, ayant pour type K. rhinocerotis Neveu-Lemaire, 1924, du rhinocéros africain et renfermant une autre espèce, K. sameera (Khalil, 1922), syn. : Amira semeera Khalil, 1922, de l’éléphant d’Afrique. Or, dans la description de Khalilia rhinocerotis, nous avons été très bref en ce qui concerne la femelle, que nous n’avons décou­ verte qu’au cours de l’impression de notre article, ce qui ne nous a pas permis de la figurer ; c’est pourquoi nous revenons ici sur cette intéressante espèce, désirant en donner des figures, accom­ pagnées de quelques détails complémentaires. La femelle de K. rhinocerotis est d’ailleurs la seule femelle du genre Khalilia connue jusqu’ici, car Khalil n’a vu que le mâle de K. sameera. Par contre, on connaît la femelle d’Amira pileata dé­ crite par Railliet, Henry et Bauche en 1914.

La femelle de Khalilia rhinocerotis Neveu-Lemaire parasite du Rhinocéros africain (Rhinoceros bicornis)