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Un aggiornamento serait-il en cours au CNRS ? En juillet 2006, la direction generale prenait deja une initiative originale en creant un poste de directeur de la politique industrielle du centre. Fin novembre, Marc-Jacques Ledoux, titulaire de ce poste, a annonce son intention de creer des groupes de reflexion thematiques avec les industriels1. Et voici qu’est annoncee une seconde initiative allant dans le meme sens. En effet, le 12 fevrier 2007 se tiendra au siege de l’organisme2 une journee intitulee « Sciences et Societe en mutation3 ». Selon Jean-Pierre Alix, responsable de l’organisation de cette journee, « aux sources historiques du CNRS existait deja la volonte de soutenir la creation scientifique et d’associer la science a l’action ». Il s’agit donc « d’accorder continuellement a son epoque [cette] inspiration pionniere ». En effet, il existe un « decalage » entre sciences et societe parce que ces deux entites « evoluent en permanence, suivant leur chemin propre », et que « la convergence n’a rien d’automatique ». Il en resulte aujourd’hui dans la societe une attitude ambigue, faite a la fois d’attentes et de mefiance a l’egard de la science. De plus, le fonctionnement de la societe se complexifie. « La croyance en un Etat omnipresent, unique acteur de la regulation... des rapports sociaux, laisse place a une repartition differente des pouvoirs entre politique et societe civile et a un dialogue entre les institutions. » Ceci vaut pour la recherche publique : elle ne doit plus se voir comme « une puissance dominante », mais comme partie prenante d’un partenariat place sous le signe de l’interdependance avec la societe. « Une double responsabilite

Les rapports entre sciences et société en question au CNRS