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> Le bon fonctionnement du cerveau et de la moelle épinière requiert un équilibre entre l’activité des neurones excitateurs et celle des neurones inhibiteurs. À titre d’exemple, l’alternance entre la contraction des muscles extenseurs et fléchisseurs de la jambe au cours de la marche est permise par la mise en jeu de neurones inhibiteurs situés dans la moelle épinière lombaire. Après une lésion de la moelle épinière, l’altération des processus inhibiteurs [1] conduit à l’hyperactivité de certains réflexes, une raideur musculaire, une co-contraction des muscles antagonistes et des spasmes douloureux, qui caractérisent la spasticité. Cette pathologie apparaît chez 75 % des patients paraplégiques et tétraplégiques et peut altérer très profondément leur qualité de vie. Nous avons identifié récemment les mécanismes responsables de cette altération de l’inhibition neuronale [2].

Perte d’inhibition neuronale et spasticité après traumatisme de la moelle épinière